-Moïra, m'interpellait Pandore.Je me tournais vers elle immédiatement. Elle me faisait un signe de la main, m'indiquant de la suivre. J'hochais alors la tête et sortais de la salle d'entraînement, sous les regards intrigués d'Arès, Amoye, Hadès et Hermès.
-Qu'est-ce qui a ? lui demandais-je en chuchotant en refermant la porte derrière moi.
-Viens, me disait-elle avant d'attraper mon poignet.
Quelques secondes plus tard, nous atterrissions dans ma chambre. Elle s'asseyait sur mon lit, la tête baissée. Je devinais aisément que quelque chose n'allait pas.
-Pandore ? l'appelais-je, inquiète.
Elle relevait la tête vers moi, les yeux aux bords des larmes.
Rapidement je m'asseyait en face d'elle et la prenait dans mes bras. Sa réaction m'inquiétait, je me demandais ce qui pouvait bien lui arriver.-C'est bon, je ne pleure pas de tristesse.
Je me détachais d'elle tandis qu'elle effaçait ses larmes.
-Alors pourquoi tu-
-C'est les hormones.
Je la regardais, intriguée. Pourquoi me parlait-elle d'hormones ?
Alors qu'elle m'offrait un regard appuyé, je comprenais.-Tu es-
-Oui, affirmait-elle avec un léger sourire.
Je sautais de joie, heureuse pour mon amie.
-Comment tu sais ?
-Mes seins ont gonflés, grognait-elle.
Je rigolais de bon coeur, jusqu'à ce que quelqu'un toque à la porte.
-Entrez, clamais-je.
Doucement la porte s'ouvrait. Devant nous apparaissaient Arès et Amoye. Le Dieu de la Guerre semblait particulièrement intrigué, alors je décidais de laisser du temps aux deux tourtereaux. Je prenais Amoye et sortais de la chambre.
-Tata, pourquoi maman était triste ? demandait-il en jouant avec mes cheveux tandis que j'avançais vers les jardins.
-Elle n'était pas triste. Elle était tellement contente que ça l'a fait pleurer.
Amoye me souriait, soulagé. Tandis qu'il s'apprêtait à m'enlacer, deux gros bras passaient au-dessus de ma tête et l'attrapaient.
Je n'avais même pas besoin de me retourner pour savoir à qui ils appartenaient.-Tu t'apprêtais à faire quoi ? demandait Hadès en maintenant Amoye dans les airs.
Amoye plissait les yeux et posait ses poings sur ses hanches.
-Lâches-moi ou j'appelle papa.
Hadès posait le petit garçon aux yeux verts à terre, avec un léger sourire aux lèvres.
-C'est fou ce qu'il ressemble à sa mère quand il me menace.
Je ricanais tandis qu'Amoye se cachait derrière moi.
-Allez, je rigole. Viens-là, clamait Hadès en attrapant Amoye.
Il le posait sur ses épaules, et contrairement à ce que j'aurais cru, Amoye ne s'était pas débattu une seconde. Au contraire.
A sa façon de regarder Hadès, je pouvais facilement voir l'admiration dans ses yeux. Finalement, c'est peut-être moi qui allait finir par être jalouse.
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Olympe
ParanormaleMoïra est une jeune femme de dix-sept ans qui retrouve sa vie étrangement chamboulée après l'apparition d'un homme aux cheveux de jais et au regard ténébreux. Il paraît premièrement impitoyable et démoniaque. Terriblement froid. Il semble même la...