Problems Are Coming

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    Je n'avais pas dormi de la nuit. En même temps, mon cerveau était resté en marche, me montrant encore et encore ce moment.

« Je t'aime »

   J'attrapais mon coussin et me cachait le visage avec pour cacher mon sourire béat. Enfin.
   Quand Hadès me l'a dit, je suis restée sur le cul. C'est le cas de le dire, étant donné que mes jambes m'ont lâchée et je suis retombée sur le banc.
   Nous nous sommes regardés pendant quelques instants, avant qu'il attrape ma main. Une seconde plus tard, nous avions atterris aux Enfers.
   Hadès n'avait pas lâché ma main tout du long, et je me surpris à apprécier la chaleur de sa main dans la mienne. Il m'avait accompagné jusque ma chambre, avant de me faire un baiser sur le front et de partir avec un léger sourire.

   Ce n'était définitivement plus le même Hadès.

   Depuis, mon cerveau était en surchauffe, et je n'arrêtais pas de me demander de quelle façon il allait réagir aujourd'hui. J'étais légèrement anxieuse. Et s'il regrettait finalement ? Je secouais la tête. Ce n'était pas le moment de penser à ça. Il s'était enfin ouvert à moi, ce n'était pas pour que je doute de lui encore.
Cependant, je repensais toujours à ce qu'il m'avait dit hier.

« Il n'y a que moi qui puisse réparer mes bêtises »

Je soufflais, inquiète. Je retirais le coussin et accrochais mon regard au plafond. Je m'inquiétais pour lui. Il semblait s'être mis dans une position délicate, et je voulais tellement l'aider.
J'entendais la porte de ma chambre s'ouvrir doucement. Je n'eus à peine le temps de me redresser qu'une touffe rousse s'abattait sur moi.

-Alors ? demandait-elle avec un grand sourire.

Je haussais un sourcil.

-Alors quoi ?

Pandore s'installait à mes côtés sur le lit, me regardant avec insistance.

-Alors ? répétait-elle avec toujours le même sourire.

Se moquait-elle de moi ?

-Ça s'est... Bien passé.

A vrai dire, tout ceci était nouveau pour moi. Étant donné que je n'avais jamais eu de petit ami ou quelqu'un dont j'étais amoureuse, cette discussion me gênait.

-Seulement bien passé ? dit-elle, avec une moue déçue.

J'hochais la tête. Je mentais. Ça s'était très bien passé, tellement que j'avais l'impression que ce n'était qu'un rêve.
Pandore roulait sur le dos, en grognant.

-Il m'a dit qu'il m'aimait, lâchais-je d'un coup.

Le dire à voix haute me faisait monter le rouge au joues. Pandore se redressait brusquement, les yeux écarquillés. Elle attrapait mes épaules et me secouait.

-ET TU OSES ME DIRE QUE ÇA NE S'EST QUE SEULEMENT « BIEN PASSÉ » ?! s'insurgeait-elle.

Une croise sa crise passée, elle eut la même réaction que moi. Elle retombait sur ses fesses, choquée.

-Alors là, je suis sur le cul.

Tu ne me le fais pas dire.

-Moi aussi j'ai eu un peu de mal à y croire au début, grimaçais-je.

-Tu m'étonnes ! rigolait-elle. Ce type est beaucoup trop imprévisible. Ça fait des milliers d'années que je le connais, et il arrive toujours autant à me surprendre !

Olympe Où les histoires vivent. Découvrez maintenant