Poison

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-Moïra ! criait Hadès avant qu'il disparaisse sous mes yeux.

Merde. Nous étions tombé dans un piège, et avions tous finis par être séparés les uns des autres. Cependant, j'étais en bien plus grand danger qu'eux. Nous étions aux Enfers, et bien que j'avais l'impression d'être déjà venue, je ne me sentais pas à l'aise.

J'arpentais les couloirs silencieusement, à pas de loups. J'atterrissais rapidement devant une grande porte qui menait à l'extérieur. C'était sûrement ma chance d'atteindre les autres.

-Ael ?! criais-je avec l'espoir d'une réponse.

Toutefois, personne ne semblait m'entendre.Toutefois, a ce moment même je compris ma bêtise.

-Tu es donc venue, ricanait une voix derrière moi.

Je sentais mon sang se glacer, et je m'écartais de plusieurs pas. Je n'avais pas fait attention. J'avais déclaré ma position à l'ennemi.

-Perséphone, sifflais-je.

-Je ne pensais pas que tu aurais le courage de revenir ici.

Revenir ? Je me disais bien que j'avais déjà vu cet endroit. Mais où ?

-Oh, tu as donc oublié ça aussi ? pouffait-elle. Pauvre Hadès.

-Je ne comprends rien de ce que tu racontes.

-Je sais. C'est ce qui est d'autant plus amusant.

Je claquais ma langue sur mon palais. Elle commençait sérieusement à m'agacer.

-Où sont les autres ? demandais-je. Où est Hadès ?

-C'est marrant, même en l'ayant complètement effacé, tu arrives encore à te préoccuper de lui en premier.

Un mal de tête commençait à me prendre, et j'étais sûre que cela était de sa faute. Je décidais de ne plus me laisser perturber par les paroles de cette sorcière.

-Où sont-ils ? répétais-je.

-Quelque part.

   Je comprenais finalement qu'il était inutile de lui demander quoique ce soit. Elle était décidée à me faire tourner en bourrique, mais je ne rentrerais pas dans son jeu.

-Ok, répliquais-je en lui tournant le dos.

   Elle nous avais tendus ce piège, elle ne m'aidera sûrement pas à retrouver mes amis.

-Où crois-tu aller comme ça ?! grognait-elle.

   Ses ongles acérés s'apprêtaient à me déchiqueter l'épaule. Je me retournais brusquement, prête à engager le combat. Toutefois, ma vue était bloquée par de longs cheveux roux.

-Pandore ? clamais-je étonnée.

  Cette dernière se tournait vers moi, tandis qu'Arès faisait face à Perséphone.

-Mais... Ton mariage ?

   Pandore rigolait.

-Ne t'en fais pas pour ça. Je n'allais tout de même pas faire la fête tandis que tu étais sur le champ de bataille !

   Je soupirais de culpabilité. A cause de moi, Pandore avait dû quitter la fête dont elle était reine.

-Ne te tourmente pas avec ça, clamait Arès. Nous étions tous les deux formels sur ce sujet. Nous combattrions à vos côtés.

Olympe Où les histoires vivent. Découvrez maintenant