Chapitre 12

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- On peut parler s'il te plaît ?

Je le regarde, surprise.

- Euh... Ouais.

Il me fixe pendant plusieurs secondes avant de recommencer à parler.

- Juste tous les deux.

- Oh ! OK, j'arrive.

Je me lève et dis à Lisa que je reviens vite, lui demandant aussi de surveiller mon sac. Je suis Aaron qui part en direction d'un petit coin d'herbe en dessous d'un magnifique cerisier. Dommage que nous ne soyons pas en printemps, il aurait été encore plus beau.

- Alors ? De quoi veux-tu parler ?

- Tu as vraiment un caractère de merde.

OK. Il n'a pas intérêt à me casser les pieds, je ne suis pas d'humeur.

- Tu es juste venu pour me dire ça ?

Il fait un sourire en coin, absolument insupportable.

- Peut-être bien.

- OK bah salut alors.

Je m'apprête à m'en aller mais il me retient par le bras.

- C'est bon, je rigole. Tu n'es vraiment pas drôle.

Je commence vraiment à bouillir de l'intérieur.

- Mais va te faire foutre !

- Du calme ! La fête est finie, tu n'as plus à m'embrasser, alors détends toi.

C'est la phrase de trop. J'explose.

- Mais je t'emmerde ! Je m'énerve si je veux. Et d'ailleurs, ça ne sert à rien de t'en prendre à moi, juste parce que ton vieil égo de mâle alpha de merde, en a pris un coup.

Son sourire disparaît.

- Tu ne me parles pas comme ça !

Je rigole de nerf.

- Pardon ? C'est toi qui me dis ça ? Tu es le premier qui me manque de respect, alors vraiment ferme-là.

- Écoute, je sais que ça ne t'a pas plu ce qui s'est passé à la fête, mais ça ne sert à rien de faire ta jeune sainte scandalisée, juste parce que tu es mal baisée.

Oh le chien ! Je me retourne et pars en direction du banc où j'étais assise tout à l'heure.

- Bah alors, la vérité blesse ?

Je me retourne vers lui, les larmes aux yeux.

- Casse-toi, vraiment dégage. Et ne m'adresse plus jamais la parole.

Mon ton calme a dû le calmer, car quand je m'en vais de nouveau, il ne me re interpelle pas. Je rejoins Lisa et, heureusement pour moi, mon début de larmes s'en va rapidement alors elle ne remarque rien.

- Alors ? Il voulait te dire quoi ?

- Il voulait juste me faire chier par rapport à la fête.

- Oh le connard !

- Ça tu peux le dire.

- Ne t'en fais pas, il est juste débile, il ne faut pas que ça t'atteigne ses réflexions.

- Ne t'inquiète pas, je n'en ai rien à foutre.

Je lui souris ce qui, je crois, la rassure.

- Tant mieux.

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