Chapitre 54

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- Joyeux noël petite conne !

J'ouvre délicatement les yeux avant de me recevoir un gobelet plein d'eau dans la gueule. Autant vous dire que ce fameux jour de noël sera de loin mon préféré. J'assassine la chose qui me sert de frère du regard, alors que ce bouffon rit à plein poumon dans l'encadrement de la porte, avant de partir en courant, sûrement par peur de mourir.

Heureusement pour lui, je n'ai pas envie d'être secouée ce matin, je décide donc de décaler ma vengeance pour plus tard. Je saisis mon téléphone et regarde les possibles messages que j'aurai pu recevoir. Un en particulier retient mon attention.

Joyeux Noël Tigresse ! <3

Je souris face à ce petit message plein de tendresse, avant de lui répondre.

Joyeux Noël Monsieur <33 N'oublie pas de m'acheter ma Porsche ;)

J'attends tes 18 ans, ne sois pas pressée, tu viens à peine d'en avoir 17. Et ce n'est pas ta petite taille qui t'aidera à en obtenir une ;)

Je souris d'amusement et de bonheur. Tout se passe si bien entre lui et moi, j'ai l'impression d'être dans un rêve.

Connard :)

Toi aussi tu es la meilleure :)

J'éteins mon téléphone avant de soupirer de bonheur. Je décide enfin à me lever au bout de dix minutes à ne rien faire dans mon lit. Il est neuf heures vingt-trois, parfait. Je descends prendre mon petit déjeuner, accompagnée de ma mère et de mon frère, ce qui est franchement rare.

- Joyeux Noël Angel.

Je souris à ma mère, puis je viens lui faire la bise.

- Joyeux Noël Maman.

Je m'assois calmement à table, face à mes tartines de confiture, avant de rêvasser à propos de la soirée d'hier. C'était superbe, l'entente entre les différents membres de ma famille était parfaite. Puis quand je suis allée rejoindre ma petite troupe pour regarder le feu d'artifice après les fêtes de famille, c'était incroyable. J'ai eu un bon d'achat de 50€ chez mon magasin de beauté préféré part mon frère et les livres de La Chronique des Bridgertons avec la couverture dure de la part de ma mère. J'étais comblée !

Ce soir je suis censée fêter noël avec ma grand-mère et mon grand-père maternel, comment vous dire que je ne les ai pas vu depuis l'année dernière. Je n'ai jamais été proche avec les membres de ma famille, surtout après la mort de papa, où mes grands-parents, mon oncle et ma tante, et enfin mes cousins du côté paternel ont coupés les ponts avec nous. Tout ça à cause de ma mère, qu'ils n'ont malheureusement jamais aimé à cause de son travail prenant. Tant pis, ils ne devaient pas être très précieux s'ils sont partis seulement pour ça.

De toute manière, je ne m'en rappelle que très peu, j'étais jeune après tout. Je n'ai donc pas vraiment de cousins étant donné que ma mère est fille unique, ça ne me dérange pas plus que ça, je préfère cette situation plutôt que d'avoir une famille hypocrite avec qui les noëls sont un supplice.

Après avoir fini mes tartines, je pose mon assiette dans l'évier, puis je pars passer la journée dans mon lit, à lire mes nouveaux livres.

***

Il est bientôt dix-neuf heures, mes grands-parents ne devraient pas tarder. Je suis déjà prête à les accueillir : je suis vêtue d'une belle robe cocktail vert sapin, avec une dentelle noire sur le haut qui couvre mes épaules et mon buste. Avec ceci, je porte des talons noirs ouverts et des bijoux en émeraude. Je suis très fière de mon accoutrement. Il est bien différent d'hier où j'étais simplement vêtue d'un jean et d'une chemise noire. Je me regarde dans le miroir, une dernière fois avant de descendre. Mes cheveux sont attachés en un beau chignon bouclé, merci à ma maman. Enfin, mon visage est embelli avec un simple mascara et des paillettes blanches.

Never Say NeverOù les histoires vivent. Découvrez maintenant