CHAPITRE 28 (1/3)

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Hello ! Désolée de ne pas avoir posté de chapitre ce samedi ! J'ai eu un petit contre-temps avec le travail, mais tout est rentré dans l'ordre. 

J'en profite pour dédicacer ce chapitre à ma très chère @Momo-lune qui fête aujourd'hui son 22ème anniversaire. Momo, tu es une personne incroyable, un vrai rayon de soleil, et je suis vraiment chanceuse de te compter parmi mes amies. Ce n'est qu'un modeste cadeau, mais j'espère que ce petit chapitre te plaira quand même, et qu'il égayera la fin de ta journée. ~ 

Encore bon anniversaire ma belle. <3 

***

NAEL

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NAEL

Zoia ! Où était Zoia, bon sang ?!

Ce n'étaient que quelques secondes, futiles, petites, naïves. Pourtant, Nael l'avait laissé s'échapper. Et il s'en voulait comme jamais. Un instant, elle scrutait l'obscurité, et l'autre, elle disparaissait en laissant derrière seulement son parfum fruité. Et rien n'aurait pu permettre d'identifier ce comportement étrange, car la jeune femme s'était bizarrement comporté pendant toute la soirée.

Elle n'avait quasiment pas parlé.

Elle avait évité son regard.

En bref, elle avait semblé éteinte. Le rayon de soleil avait perdu de son l'éclat. Paradoxalement, une flamme avait semblé embraser dans son regard lorsqu'elle avait remarqué la silhouette dans le couloir. Nael, lui, ne l'avait pas bien vu. Il n'avait distingué qu'une ombre noire, pas de visage, ou de symbole apparent. Et comme un fantôme, la silhouette s'était volatilisée dans les ombres. Quelques secondes plus tard, Zoia faisait de même. Face à la disparition de la jeune femme, Nael eut la réaction la plus stupide de sa vie. Il resta stupidement assis, à fixer pendant de longues secondes l'endroit où elle s'était évaporée dans les ombres. Et il avait attendu. Ce n'étaient que quelques secondes, futiles, petites, naïves. Les battements de son cœur rythmaient le tempo, et il n'arrivait plus à l'arrêter.

Un. Deux. Trois. Quatre. Cinq.

Trop tardivement, il se décida alors de suivre la jeune femme.

Il devait s'assurer qu'elle allait bien. Pourquoi avait-elle brusquement quitté leur cachette pour se lancer à la poursuite de cette silhouette ? Et puis, pas question qu'elle tombe nez à nez avec Faure et qu'elle essaie de faire quelque chose de stupide. La jeune femme était totalement capable de faire cela.

Il flottait dans la maison une impression désagréable. L'orage, au loin, grondait, et il ne rassurait pas forcément le soldat. En se glissant dans l'obscurité, à la suite de Zoia, il avait l'impression que les murs l'entendaient et que les ombres le regardaient. La jeune femme avait pénétré dans le couloir par une petite fenêtre, et Nael se contorsionna pour y passer à son tour. Pas très souple, il chuta lourdement sur le sol et réprima une grimace de douleur.

D'IRE ET DE BRAISES - Tome 1 : le parchemin sacréOù les histoires vivent. Découvrez maintenant