chapitre 23 : illusions dérisoires

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     - tu dors ?

     - hum...

     - j'ai soif Stephen.

     - la cuisine est en bas... fais comme chez toi, marmonna Stephen la joue écrasée contre le ventre d'Amalys.

Confortablement allongé entre les jambes de la jeune femme, les yeux fermés, il avait passé ses bras musculeux autour de sa taille et ne semblait pas prêt à changer de position ni à la lâcher.

     - et comment veux-tu que j'y aille si tu ne me libère pas.

Stephen se contenta de grogner mécontent, resserrant sa prise autour de sa taille.

     - Stephen !

     - dépêche toi, lui ordonna t-il finalement en roulant sur le côté.

Amalys enfila sa chemise noire qui traînait sur le sol et descendit en bas pour se servir un jus de fruit. Son verre entre ses mains, elle resta un long moment devant la fenêtre de la cuisine à observer le soleil se coucher.

     - Amalys !

Il s'impatientait visiblement là haut. Amalys se dépêcha de monter mais au lieu de rejoindre sa chambre, elle s'arrêta devant celle de Stephen. Fermée à double tour, le message était clair. L'accès à cette chambre lui était extrêmement interdite et Amalys se demandait pourquoi. Que pouvait-il bien cacher dans cette chambre ?
Doucement, sur la pointe des pieds, elle se colla à la porte et tenta de l'ouvrir sans faire de bruit mais comme elle s'y attendait, elle ne s'ouvrit pas.

    - que cache tu Stephen, murmura t-elle pour elle-même.

    - Amalys !

Prise sur le fait, elle fit volte-face la peur au ventre.

    - approche.

Et comme un gentil petit toutou elle obéit. Une fois à son niveau, il lui prit le poignet sèchement et la força à entrer dans la chambre qu'elle occupait. Il referma derrière lui avant de lui lancer un regard désapprobateur.

    - c'est pas ce que tu crois.

    - ah non ? Et t'essayais de faire quoi ?

    - entrer dans ta chambre, avoua t-elle désinvolte.

    - et pourquoi ? Tu ne mérite pas d'y accéder. Pas encore.

    - alors c'est pas demain la veille que tu me baiseras, fit-elle toute rouge en prenant place sur son lit.

Sa phrase le fit rire. Elle lui posait clairement un ultimatum et ce genre de chose ne prenait pas avec lui. A une rapidité déconcertante, il fendit sur elle, emprisonna ses poignets au-dessus de sa tête puis l'embrassa à pleine bouche. Sans surprise, elle répondit à son baiser et en redemanda même. Ses gémissements pouvaient en témoigner. Hardiment, il écarta ses cuisses à l'aide de sa jambe et écrasa sa cuisse contre son sexe ce qui la fit se cambrer. Alors que le plaisir montait en elle, il s'arracha à leur baiser avec brutalité.
Frustrée, Amalys geignit son mécontentement en cherchant à se dégager, sans succès malheureusement.

   - quelque chose me dit que tu ne vas pas me résister longtemps.

   - pour l'instant... ta langue me suffit amplement.

    - certaine ?

     - absolument.

     - mais ce n'est pas mon cas à moi Amalys, siffla t-il contre son oreille en resserrant sa prise autour de ses poignets.

Dans ses yeuxOù les histoires vivent. Découvrez maintenant