chapitre 28 : plaisirs coupables

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Cancùn, Mexique, deux semaines plus tard.

- Amalys ! T'es passé où ?

- nous sommes là !

Un panier de linge sale dans les bras, Dwayne se laissa guider par les éclats de voix qui provenaient de la cuisine.
Un saladier rempli de crème fouettée sous le bras, Amalys essayait par tous les moyens d'en mettre sur le visage d'Andrew qui avait déjà remporté haut la main et ce depuis longtemps, cette bataille de bouffe au vue de toute la crème à fouetter que la belle brune avait sur ses joues et son front.
L'agent secret n'avait pas peur de se salir les mains et avait une bonne grosse quantité de crème dans la main prête à être tartinée sur le visage d'Amalys si jamais elle se rapprochait un peu trop près. Il avait l'esprit compétitif et elle le constatait à ses dépens.

- Andrew, non ! S'écria t-elle en éclatant de rire.

Andrew avait réussi à la saisir par la taille et la maintenant fermement pressé contre lui, prêt à commettre son forfait.

- tu triches !

- il n'y a pas de règles, t'as oublié ?

- C'est pas du jeu !

- si, si, soit pas mauvaise perdante et prépare toi à une avalanche de crème fouettée !

Amalys se tortilla dans ses bras forts sous le regard jaloux de Dwayne qui posa sèchement son panier  sur l'îlot centrale. Deux semaines que lui et Amalys s'évitaient comme la peste et il la retrouvait vêtue de ce short moulant et dans les bras d'Andrew qui ne se gênait pas pour la toucher comme s'ils étaient en couple. Ses mains passaient sur son ventre, effleuraient ses seins, parfois même ses cuisses et tout cela sans qu'elle ne s'y opposât ni montrât des signes d'alarme. Amalys ne semblait même pas s'en rendre compte et riait avec lui, son saladier de crème fouettée à bout de bras.

- Andrew non ! Pas les cheveux !

- tu as fichu ma chemise en l'air alors, je vais foutre en l'air tes cheveux !

- pitié ! Fais pas ça !

- trop tard !

Et comme il l'avait promis, il abattit sa grande main remplit de crème sur sa tête, la faisant exploser de rire de nouveau. Amalys profita qu'il fût entrain de fêter sa victoire pour se retourner et étaler la crème qu'il lui restait sur les joues comme avec de la crème à raser. Ils éclatèrent encore de rire tous les deux quand le raclement de gorge de Dwayne les ramenèrent du pays des rires et des farces.

- ça va ? Vous vous amusez bien ?

- si on veut, oui, répondit Andrew.

Loin d'être idiot, son acolyte vit bien la jalousie apparente habiter le regard de Dwayne et de ce fait, se sépara d'Amalys à regret. Tout ce qu'il souhaitait c'était l'aider à reprendre du poil de la bête et les séances de fou rires et de jeux tous plus débiles les uns que les autres qu'il avait réussi à  mettre en place avaient énormément aider à la tirer vers le haut. Une chose que Dwayne ne voulait pas comprendre puisque ce n'était pas lui l'homme avec qui elle passait la plupart de son temps.

- monte te débarbouiller la taupe, on passe à table dans trente minutes.

- ok ! J'y go !

Sans adresser un seul regard à son garde du corps, Amalys fila en quatrième vitesse dans sa chambre, laissant ses deux protecteurs prêt à s'entretuer dans la cuisine.

- un problème l'ami ? Osa demander Andrew en s'essuyant à l'aide d'un torchon pour se débarrasser de toute la crème qu'il avait sur la figure et qui le faisait ressembler au père Noël.

Dans ses yeuxOù les histoires vivent. Découvrez maintenant