chapitre 31 : déclarer forfait

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- Amalys ! Amalys où tu es ?

Une main plaquée sur ses lèvres, Amalys étouffa un bruit de justesse. Cachée en dessous du lit, elle vit les chaussures de l'homme qui la cherchait depuis plus d'une heure maintenant faire le tour de sa chambre, la cherchant dans toutes les cachettes possibles, puis ce furent au tour des armoires qui claquèrent, faisant faire à son cœur plusieurs loopings dans sa poitrine.

- je vais te trouver.

Sa voix s'éloigna au fur et à mesure que ses pas s'éloignèrent de sa cachette, se dirigeant tout droit vers la sortie. Amalys ferma les yeux et soupira de soulagement en se disant qu'il s'en était fallu d'un cheveu. Un bruit, un seul et il l'aurait trouvé. D'ailleurs, elle trouva étrange qu'un homme aussi perspicace et intelligent que lui, n'eût pas pensé à fouiller en bas du lit. C'était généralement la première cachette à laquelle tout le monde pensait autant pour se cacher que pour y chercher quelque chose. L'idée même qu'il sût où elle se trouvait depuis longtemps et qu'il fût simplement entrain de jouer avec ses nerfs la fit tressaillir. Au dernier moment, elle décida de changer de cachette et vite car le temps pressait.
Prête à sortir de dessous du lit, elle ouvrit les yeux et sursauta violemment quand elle se retrouva en face de son beau visage qui la fixait depuis elle ne savait combien de temps.
Poussant un cri aigüe, elle voulut se redresser et se cogna la tête contre le sommier, oubliant complètement où elle se trouvait et provoquant le rire de son bourreau qui ne se gêna pas pour se moquer d'elle.

- c'est pas drôle ! Tu m'as foutu la trouille de ma vie !

- désolé ! Allez sors de là ! 

Il l'aida à s'extirper de cet endroit étriqué et la fit asseoir sur le lit sans cesser d'admirer son visage d'ange qui le mettait de bonne humeur chaque fois qu'il la contemplait.

- on avait dit qu'on jouait à cache-cache, pas à massacre à la tronçonneuse !

- vraiment ? Tu t'es vraiment crû dans ce film ?

- avec toi, tous les jeux deviennent flippants !

Il bascula sur le lit, le corps secoué de petit tremblement que provoqua son rire en lui et qui fût, contre toute attente communicatif. Amalys s'allongea à ses côtés et caressa le bout de son nez à l'aide de son index en se mordant la lèvre de façon coquine.

- j'ai raté ma vocation tu crois ? J'aurais pû travailler pour Monstre et Cie.

- ha ha ! Très drôle. Par contre ne me refais plus le coup de Terreur sur la ligne. J'étais à ça d'appeler les flics hier et j'ai bien failli mouiller ma culotte.

La prenant au mot, il la renversa sur le dos et prit place entre ses jambes, qu'elle entoura tout naturellement autour de ses hanches, les joues déjà délicieusement colorées. Faussement timide, elle se mit à jouer avec l'encolure de son t-shirt lâche qu'elle rêvait de lui enlever pour suivre les lignes parfaites de ses abdominaux sexy et de ses jolis pectoraux.

- mouiller dans quel sens dis moi ?

- eh bien disons... dans le sens que tu voudrais.

- oh je vois. Alors cette petite frayeur d'hier t'as comme qui dirait... excitée ? 

Elle hocha la tête de bas en haut, un sourire timide accroché aux lèvres.

- et là, t'as mouillé ta culotte aussi ? 

Cette fois, elle hocha négativement la tête.

- là... je ne porte rien sous ma robe.

- intéressant. T'avais tout prévu en fait !

Dans ses yeuxOù les histoires vivent. Découvrez maintenant