chapitre 2 : houleux souvenirs

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Amalys se réveilla en sursaut à l'aube, haletante, en sueur, le coeur battant à cent à l'heure. Elle avait ouvert les yeux oubliant qu'elle ne pouvait plus voir, les ténèbres l'accueillirent. Elle chercha la lampe de chevet à tâtons à côté de son lit, elle l'alluma mais rien ne changa. Elle referma les yeux un moment, tentant de retrouver son calme et de mettre fin à la tempête qui s'était levé au fond de son être.

Ses sentiments étaient confus depuis son accident, plus rien n'avait de sens. Aucun de ses amis n'étaient venus la voir quand elle était à l'hôpital, pas même son petit ami. Il n'avait même pas appelé... Pablo était son tout premier amour, le premier garçon à l'avoir embrassé... Son coeur se sera tellement fort à ce souvenir qu'elle cru qu'elle allait en mourir.
Ce soir là il l'avait emmené dans un hôtel pour l'apprendre à l'aimer selon lui. Arrivé dans la chambre il n'avait pas attendu une minute et s'était jeté sur elle.

- Pablo.... Qu'est ce que... Tu fais.... ?

- d'après toi !

Il l'embrassa avec fougue, sans délicatesse brisant la barrière de ses lèvres sans problème. Elle avait du mal à suivre son rythme, Pablo lui empoigna les fesses, elle se raidit et cessa de l'embrasser la peur au ventre.

- t... tu ne vas pas un peu trop vite ? Avait - elle demandé essoufflée d'une voix mal assurée.

- où est la différence chérie ? Tu ne fais que retarder l'inévitable.

Il la poussa sur le lit et la toisa une lueur perverse dans le regard. Le coeur d'Amalys battait à cent à l'heure, elle n'était pas prête et ne voulait pas le faire avant d'être sûre de ses sentiments pour lui. Ils se connaissaient que depuis deux semaines et en plus c'est sa mère qui les avait présenté à un gala de charité.
'' je te présente Pablo Velasquez, c'est notre plus gros donateur de ce soir et tu sais quoi vous devriez sortir ensemble, c'est un très bon parti....'' .
Elle se souvenait encore de ce moment où elle aurait voulu se terrer dans un trou de souris.
Pablo Agrippa les pans de sa robe et dévoila ses belles jambes. Amalys le regarda faire apeurée, le souffle erratique ne sachant pas quoi faire. Il empoigna ses cuisses et tenta d'écarter ses jambes mais elle résista. Elle n'en avait pas envie alors pourquoi ne le voyait-il pas. N'était - il pas sensé faire attention à son désir s'il se souciait vraiment d'elle, s'il l'aimait vraiment...

- Amalys, joue pas à ça avec moi !

- c'est juste que... Pablo je ne me sens pas prête...

- chuuut... Si t'en avais pas envie tu ne serais pas ici chérie.

Cette réponse lui fit l'effet d'une gifle, avait-il raison ?
Il se redressa et ôta sa chemise ne la lâchant pas du regard. Elle tenta de se redresser mais il l'en empêcha en s'asseyant à califourchon sur elle. Sa main se glissa sous sa robe mais elle le stoppa.

- Pablo, je t'en prie... J'ai peur... Tu... Tu me fais peur ! Supplia t-elle sur le point de verser des larmes. On a tout le temps devant nous, ne précipitons pas les choses.

- t'as entendu ta mère, hum ! Qu'est ce qu'elle a dit ? Dit moi ce qu'elle t'as dit.

- ...de... d'être... d'être gentille avec toi... Dit-elle dans un murmure.

- et là t'es gentille Amalys, t'es gentille avec moi ?

- n... non... Répondit t-elle d'une voix chevrotante.

Dans ses yeuxOù les histoires vivent. Découvrez maintenant