Hier, tout le monde a été subjugué d'apprendre que j'avais réussi la « décorporation ». Les hommes de Roberto m'admirent de plus en plus chaque jours. Tous sauf un bien évidement, le rabat joie de service, j'ai nommé : Paolo. Je suis actuellement à bord de mon bolide en direction du centre commercial où je dois rejoindre les filles pour notre petite virée shopping. Pour une fois, je ne suis pas la dernière arrivée. Nous faisons plusieurs magasins avant que je trouve la perle rare, ce n'est pas LA robe de l'année mais on va pas se mentir elle est super belle. De couleur bleue pale, elle est moulante, m'arrive à mi-cuisses, à des lacets qu'on peut resserrer sur les côtés et a des manches bouffantes. Je l'accompagnerai de mes cuissardes en daim de la dernière fois et d'un mini sac à main noir lui aussi. J'ai aussi dégoté un magnifique collier en or plongeant.
~ Samedi 30 décembre ~
On vient me chercher et on m'emmène vers la salle d'entraînement. Aujourd'hui, je vais me faire « séquestrer » et devoir essayer de m'enfuir. L'homme qui m'accompagne ouvre la bouche pour la première fois:
- Prend autant d'armes que tu veux et caches les me dit-il en me désignant un tiroir pleins d'armes blanches de tout genre.
Je prend trois poignards, deux que je cale dans mon soutien-gorge et un dans l'élastique de ma culotte. Une lame dans ma chaussure, un petit cutter pliable que je fixe sur l'arrière de mon tanga avec un élastique de tel maniéré à ce qu'il soit entre mes fesses et un petit poignard pliable aussi dans la doublure de ma culotte. Pas très confortable tout ça mais on fait avec. Roberto arrive dans la salle.
- Mes hommes sont équipés de pistolets avec des balles de peintures donc totalement inoffensives qu'ils pourront utiliser contre toi. On va te chronométré, essaie de faire le plus vite possible. Pour aujourd'hui, la porte de ta cellule ne sera pas verrouillée. Il y aura au total quatre étapes, elles pourront être réparties sur aujourd'hui et demain selon le temps que tu mets à les validées. Pour la première, on ne te « fouillera » pas donc tu auras toutes tes armes pour réussir à te libérer, tu seras attachée à l'aide d'une corde. La deuxième sera la même chose mais cette fois nous allons te fouiller pour nous débarrasser de tes armes. La troisième, tu seras attachée à l'aide de menottes et pour le quatrième, tu n'auras aucun moyens de t'échapper, ce sera plus pour « t'entraîner » a rester enclavée. Pour les trois premières, tu devras réussir à atteindre l'extérieur
Je hoche la tête et deux hommes rentrent dans la salle, ils me mettent un bandeau sur les yeux pour que je ne vois pas où ils m'emmènent. On avance le long de ce qui me semble être un couloir puis je les entends ouvrir une porte. Il m'installent sur ce qui parait être une chaise et m'attachent les mains et les pieds avec une corde. Ils m'enlèvent le bandeau et s'en vont. Je prend le poignard calé avec l'élastique de ma culotte et scie liens de mes mains avec, une fois libérées, je fait la même chose avec ceux qui lient les pieds. Une fois libérée je prend mon poignard pliable pour pouvoir simulé le fait de les « planter » sans pouvoir les blessés. J'ouvre la porte en essayant de faire le moins de bruits possible, deux gardes se trouvent devant celle-ci. Ils se retournent vivement, je « poignarde » le premier en pleins cœur tandis de je fous un coup de pied au deuxième pour l'éloigner. Je me cache derrière le mec « mort » pour ne pas qui puisse me tirer dessus et récupère son arme pour éliminer la menace. Une « balle » en plein cœur, je regarde le couloir, je prend à droite ou à gauche? J'opte pour la droite, je cours le long du couloir quand quelques hommes apparaissent de nul part, je leurs tire dessus et continue ma route. Devant moi se dresse une grande porte en fer, je la pousse et la lumière du jour m'agresse la rétine. Roberto et un homme d'à peu près son âge se tournent vers moi.
- Et bah! s'exclame l'homme 3min57, tu y étais presque, le record est de 3min49
Seule dans une pièce, je remet mes armes en place et les hommes de tout à l'heure reviennent. Ils me fouillent et se débarrassent de mes trois poignards ainsi de de ma lame mais ils me reste ceux que j'avais caché dans mon tanga. Ils me réinstalle sur la chaise et s'en vont. Je répète le même procédé, sors élimine tout les hommes qui se trouvent sur mon chemin et parvient à l'extérieur. Les deux hommes toujours à la même place que tout à l'heure se tournent vers moi. Roberto esquisse un rictus tandis que l'autre me regarde éberlué.
- 3min36, tu as fait mieux que tout à l'heure, comment tu as fait sans armes?!
- Bah en fait il m'en restait, je les avait juste bien planquées j'annonce tout sourire
- Pour le coup, personne n'a jamais fait mieux!
Heureuse, je repars et rebelote, je suis installée sur l'éternelle chaise en bois usée mes mains menottées. Mes pieds sont quand à eux encore ficelés à celle-ci. Mia réfléchis, je me rappelle d'une série que jamais trop quand j'étais petite: Agent KC. Ça m'étonnerais que ça marche mais bon on va essayer. Je tente de me mettre sur mes pieds pour décoller les pieds de la chaise du sol, je relâche d'un coup en mettant tout mon poids sur celle-ci. Elle craque mais ne cède pas je recommence une deuxième fois, la chaise se brise, libérant ainsi mes pieds. Je donne un coup dans le dossier de la chaise pour libérer mes mains. Une fois totalement détachée de la chaise, je passe mes bras jusque là dans mon dos devant moi afin d'essayer de me séparer des menottes. Je met mes mains au sol et écrase la chaîne qui relie mes deux mains avec mes pieds d'un coup sec en y mettant tout mon poids. Rien ne se passe, je recommence une deuxième fois, une troisième, une quatrième, toujours rien. Ça m'énerve, je tords mes mains de telles sorte que la chaîne soir contorsionnée au maximum. Je sent des coupures se formées sur mes poignets mais c'est le cadet de mes soucis. Je redonne un coup violent dans celle-ci avec mon talon. La chaîne se brise, enfin libérée, je saisis le poignards qui est entre mes fesses, ça fait du bien d'enlever ce machin. Je refais exactement la même chose que les fois précédentes et rejoins le Parrain et l'autre homme.
- 7min48, nouveau record!
Seulement? J'aurais pensé plus .
Je retourne dans ma cellule, cette fois, je suis enchaîné au mur, impossible de casser la chaîne ou de me détacher de celle-ci. Je ne vois aucun moyen de m'échapper, Roberto avait raison. Je sent que je vais me faire chier un petit moment, en plus je commence à avoir faim moi. Je ne sais pas combien de temps il compte me laisser ici mais je sens que ça va être extrêmement long. J'en profite donc pour m'entraîner au « voyage astrale » j'essaie de séparer mon âme de mon corps. Au bout d'un moment, j'y arrive, je me sens flotter, je vois mon corps comme si c'était celui de quelqu'un d'autre, je médite. On m'aurait dit ça il y a quelques jours je vous aurait rit au nez, sérieux moi? « méditer »? Amida m'a appris beaucoup de choses que je ne pensait pas possible, je suis quelqu'un de terre à terre alors tout ces trucs là c'était pas pour moi. Mais finalement ça permet de faire passer le temps et ça fait un bien fou. J'ai l'impression de me ressourcer, c'est comme un sommeil réparateur. Je reste ainsi, le temps paraît s'être arrêté. Puis je me sent retomber dans mon corps, je reviens en quelque sorte à la réalité. Je n'ai aucune idée du temps que j'ai passé ici, j'aurais du prendre ma montre. Cette pensée me fait rire, ce n'est pas la première chose qu'on penserait à prendre si on se faisait kidnapper.
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Le ressuscité et ma nouvelle vie
RomanceAprès avoir passé son été a essayer d'intégrer la Cosa Nostra (mafia sicilienne) Mia, 17 ans fait sa rentrée dans un nouveau lycée accompagné de son grand frère. Jonglant entre le lycée, les soirées, ses amis et ses recherches. Elle finit par réussi...