{45} Futur apart

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Je monte à 250 et les flics se font de plus en plus loin. Je ne les aperçoit même plus lorsqu'un panneau nous affiche que la prochaine aire d'autoroute est un une centaine de mètres. J'accélère un peu plus ne voulant pas qu'il me rattrape et me place sur la file de droite. Je ralentit légèrement en voyant la sortie apparaître et débarque en trombes sur un parking heureusement désert. Je me gare à quelques places d'une rs3 grise. Leandro récupère les valises d'armes, aidé par un de ses hommes pendant que je récupère le bidon d'essence ansi que des allumettes et déverse le liquide a l'intérieur de la voiture. C'est pas con du tout de la faire brûler, en même temps ils doivent avoir l'habitude. La voiture enfin vide, j'allume quelques allumette et les balancent a l'intérieur de l'habitacle. On part en courant vers l'audi pour éviter d'exploser avec la voiture et je m'exclame :

- C'est moi qui conduit !

Je prend place derrière le volant, Leandro à mes côtés et l'autre à l'arrière.
Je démarre en trombe et reprend la route en direction de la casa. On a recroiser nos chasseurs mais étant dans une autre voiture, ils nous ont pas suspecté.

A peine le portail franchis, nous nous dirigeons vers le bureau de Roberto.

***

Après avoir retrouvé et torturé le traitre qui nous avait balancé, je demande de faire entrer ce qu'il a de plus cher dans la cellule. Ses yeux déjà bien gonflés par les coups que je lui ai infligés s'écarquillent.

- Qu'avons nous là... je dit ça en m'avançant tel un félin guettant sa proie vers un beau blond un peu plus vieux que moi

- Laissez mon fils tranquille ! Il n'a rien à voir la dedans !

- Fallait y penser avant, tu croyais que tu pouvais nous la faire à l'envers sans en payer les conséquences ? Laisse moi rire !

Je m'approche du mec, attaché sur une chaise tout en prenant une lame.

- C'est dommage de devoir abîmer une si belle créature

***

Après les avoir marqués comme les cinq dernières autres personnes que j'ai torturées et dévoré mon repas, je pars me coucher, épuisée. « la figlia del diavolo » commence à être connue dans le milieu et tout le monde la craint sans savoir de qui il s'agit. Trois coups sont portés à ma porte. Après lui en avoir donné la permission, j'aperçois la tête de mon grand-père dans l'embrasure de ma porte.

- Je te dérange ?

- Non pas du tout

Il viens s'asseoir à côtés de moi, sur mon lit.

- Je voulais juste te dire que je suis vraiment fier de toi, de celle que tu deviens. Je ne te connais pas vraiment malgré le fait que tu sois ma petite fille et je regrette de ne pas avoir profité de toi avant. Quand je te regarde, j'ai l'impression de me voir à ton âge. Tu as beaucoup de talent et un avenir très prometteur dans le milieu, on dirais que ça fait des années que tu fais partie de la Cosa Nostra, tu as de très bon réflexes et sais prendre la bonne décision rapidement. Je suis très heureux de t'avoir à mes côtés et je voulais savoir si ça te disais, pendant quelques jours de rester avec moi, voir en quoi consiste le « métier » de parrain et apprendre

Je ne sais pas quoi dire, son monologue a déclencher une joie immense en moi et je ne sais pas pourquoi, dans un élan de folie sans que je puisse le contrôler, je me jette dans ses bras.

- Oui ça serais super ! je crie tel une fillette à qui on propose d'aller dans un parc d'attraction

Roberto, figé par mon geste finir par m'enlacer doucement à son tour, me faisant reprendre mes esprits.

Le ressuscité et ma nouvelle vie Où les histoires vivent. Découvrez maintenant