CLAMART, 2018.
Camille ondule sur moi pendant que je prends ses hanches pour la guider dans ses mouvements et je la sens se crisper signe qu'elle est en train de venir et elle m'embrasse avec force pour camoufler son gémissement. Je me mets directement sur elle après ça et j'accélère mes vas et viens sans même réfléchir et prêter attention au fait que mon lit grince un peu trop. Je termine en elle en un coup sec et je m'affale sur elle, essoufflé. Elle caresse mon cuir chevelu.
— Mathieu, faut que j'y aille, elle me dit.
Je fronce les sourcils et me relève sur mes coudes pour la fixer.
— Attends un peu nan ? On vient juste de finir.
— Je sais bébé je suis désolé mais déjà j'étais pas venue pour ça, elle pouffe.
Je sourie et remonte vers elle pour l'embrasser une nouvelle fois.
— Au pire tu restes et on reprend ? je susurre.
— Mathieu, elle rit.
Je me retire d'elle et je descends pour jeter la capote usagée que j'enroule dans du papier à la poubelle et on se rhabille. Je sors de la chambre et elle me suit.
J'entends la voix de Mackenzie au salon qui a l'air d'expliquer à Enzo ce qu'est la démocratie. J'ouvre la porte et son regard vient se planter dans le mien et elle sourie.
Je m'approche d'elle pour la tchéquer et Camille vient lui faire la bise.
— Mackenzie, je suis l'aide au soutien d'Enzo, elle dit de sa voix douce.
— Salut, Camille, la copine de Mathieu.
Cam vient embrasser la joue d'Enzo et remet ses chaussures tandis que j'observe Mackenzie mordre dans son stylo en cherchant un truc sur son ordi.
— T'es là depuis longtemps ?
Je réalise qu'elle a dû nous entendre dans la chambre et je me sens archi bête de pas avoir fait attention à ça parce que même Enzo a dû entendre et je suis pas prêt à lui dire ce que je fais dans ma chambre avec ma meuf.
Mackenzie elle, elle doit bien s'en douter mais elle a pas l'air gênée, je pense qu'elle fait mine de rien et c'est moi qui suis le plus gêné je crois. Je déteste me faire cramer et j'aime pas me montrer publiquement alors encore moins comme ça.
- J'y vais Mathieu.
Camille salue les deux et elle se dirige vers la porte d'entrée, elle m'embrasse doucement et je lui sourie. Elle est trop belle et je kiffe trop ses lèvres.
VOUS LISEZ
Kenzie | PLK
Fanfiction« Moi j'suis pas comme tous les autres, mon cœur est pris en otage. » MACKENZIE MOORE | MATHIEU PRUSKI PLK KLEONYE