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— Dieu merci, enfin... je souffle.
Alors que le confinement m'a l'air de s'éterniser, mon moral cette semaine a été pire que tout dû à mes règles qui ont empiré mon état. J'en viens à sortir faire mes courses presque chaque jours tant je me sens oppressée dans mon appartement et j'ai même décidé de dormir dans l'ancienne chambre de Charlotte, en ayant marre de voir la mienne à longueur de journée. Je suis même à la limite de promener Léo en laisse histoire de gratter des heures de liberté.
M'enfin, une petite gloire qui est que ma semaine de règle a pris fin me met d'avantage de bonne humeur. Je saute à la douche et prend le temps de me raser, de me peigner chaque mèche de cheveux car je n'ai honnêtement rien de mieux à faire. Le temps est long et je m'ennuie de trop.
Je ressors et m'enroule dans ma serviette, je fouille dans mon tiroir afin de trouver un ensemble de sous vêtements à porter mais me mélange bien vite entre ceux lambdas et ceux un peu trop provocateurs, je brandis un tanga à dentelle en face de mes yeux et mon sourire malicieux naît sur mon visage lorsqu'une idée précise et provocatrice me prend à l'esprit.
En effet, le polonais est renfermé soit chez lui, soit au studio sans arrêt, sans pause et ne vient presque plus depuis quelques jours, le confinement va bientôt durer depuis un mois et j'avoue être frustrée d'être délaissée malgré que je comprenne bien que mon copain ne fasse que de penser à son travail et ne cesse de stresser. Il ne voit que par le studio et j'avoue être égoïste aujourd'hui car j'aimerai qu'il me donne un peu d'attention.
C'est bien pourquoi j'enfile l'ensemble assorti, recouvre une partie de mon corps avec mon peignoir en soie noir et ferme la porte de la chambre par peur que Léo vienne me gêner dans mon plan.
Je me couche à moitié sur le lit et attrape mon téléphone, je cherche le meilleur angle afin de faire ma photo, laisse mes cheveux longs pendre sur mes seins presque découverts du peignoir et je prends une première photo.
— Mh, nope... je dis en grimaçant.
Je prends bien dix photos d'affilée qui ne me plaisent pas avant d'en choisir une qui me plaît fortement et qui risque de stimuler les émotions de mon copain avant de lui envoyer, sans contexte et d'attendre qu'il l'ouvre.
Je pouffe comme une adolescente qui découvre ce qu'est de chauffer son copain et je referme mon peignoir avant de retrouver mon canapé et de me coucher dessus. Léo n'est apparement pas de la partie ce soir car je ne l'aperçoit nul part mais je décide de ne pas l'importuner plus que ça.
Alors que j'active Netflix, la notification d'un snap rejoué se fait entendre et j'attrape en vitesse mon téléphone et sourie à la vue de Mathieu qui vient de rejouer ma photo et me répond.
- Mathieu : tu joue à koi la ?
- Kenzie : rien, je sors juste de la douche, je voulais de tes nouvelles.
