CHAPITRE LX.

8.1K 272 40
                                    

OXFORD, ANGLETERRE, 2028.

« Le ciel bleu sur nous peut s'effondrer
Et la terre peut bien s'écrouler
Peu m'importe si tu m'aimes
Je me fous du monde entier
Tant que l'amour inond'ra mes matins
Tant que mon corps frémira sous tes mains
Peu m'importent les problèmes
Mon amour, puisque tu m'aimes... »

— Iris ! Sérieusement

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.

— Iris ! Sérieusement..? je soupire.

Ma fille se met à rire à gorge déployée tandis que je ramasse la boîte qu'elle vient de faire tomber pour la troisième fois et je la fusille du regard.

— Attends que ton père arrive... je la gronde.

Elle continue de rire et se dépêche d'aller rejoindre le canapé avant de se coucher aux côtés de Flynn, notre nouveau compagnon, cette fois-ci, un shar-peï encore bébé, âgé de quatre mois qui est devenu le meilleure amie de ma fille et son meilleur allié contre moi. Je décide donc de ranger les bêtises que les deux ont encore fait et je me dirige vers la cuisine où l'air frais de la matinée aère la maison et je récupère mon thé qui vient de finir de tiédir, c'est très cliché, très typique du mode de vie à l'anglaise mais j'apprécie fortement ce genre de style, je me plais beaucoup trop ici et mise à part la distance avec mes proches qui parfois est compliquée à gérer, je suis totalement épanouie depuis notre arrivée il y a deux mois.

Tout est passé très vite, Iris et moi sommes parties deux jours après son anniversaire, on s'est installé chez mes grands parents la première semaine puis Mathieu est très vite venu voir sa fille, comme convenu, il n'a dormit qu'à l'hôtel, il a même refusé l'invitation de mes grands parents à ce qu'il dorme dans la chambre d'invités et j'avais été tendue de le voir si froid et de refuser cela à mes grands parents, par politesse, il aurait pu ranger les crocs qu'il avait contre moi.

Iris se met à gargouiler ce que je suppose être une tentative de créer une phrase correcte malgré son jeune âge et je pouffe avant de la rejoindre. Je m'assois à ses côtés et la pose sur mes genoux avant d'embrasser sa joue.

— Choupette, Papa arrive dans deux heures pour venir te voir donc faut que tu te fasses jolie...

Ma brune se met à gigoter et tente de se faire la malle mais je ris et la prends dans mes bras avant de me relever et de l'amener vers la salle de bain.

— Allez Iris, calm down now, on va à la douche, tu veux des tresses ou un chignon ?

J'ai cette mauvaise habitude de croire qu'Iris saura me répondre alors qu'elle ne sait pas encore parler correctement, elle comprend aussi bien l'anglais que le français, chose dont Mathieu et moi sommes très fiers mais elle ne sait pas encore manier ni la langue de Molière ni celle de Shakespeare. Peut être que c'est mieux comme ça car Iris a bien pris le tempérament de ses deux parents, c'est un mélange entre son père et moi, chose qui en fait une petite fille caractérielle et un peu trop énergétique. Elle ne possède déjà aucun filtre et son regard parle souvent pour elle.

Kenzie | PLKOù les histoires vivent. Découvrez maintenant