CHAPITRE XII.

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QUINZIÈME ARRONDISSEMENT,2018.

  L'appartement est blindé de gens et j'en viens même à suffoquer à force d'être entourée de tant de personnes dont je ne connais pour la majorité même pas le prénom et je file à la cuisine me servir un nouveau verre de ponch

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L'appartement est blindé de gens et j'en viens même à suffoquer à force d'être entourée de tant de personnes dont je ne connais pour la majorité même pas le prénom et je file à la cuisine me servir un nouveau verre de ponch. Cha a décidé de faire une petite soirée pour son anniversaire et j'ai absolument pas refuser car elle est aussi chez elle et je sais qu'elle a besoin de se changer les idées. Sauf que du coup je ne connais personne et bien que je ne sois pas dérangé de faire connaissance avec des gens, là j'avoue que ça fait beaucoup de monde.

— Tu t'es perdu dans ton propre appartement ? rit Paul.

— Désolé c'est que y'avait du monde, je pouffe.

Paul est celui avec qui j'ai le plus sympathisé, il est super simple et super gentil et j'ai bien ris et surtout bu avec lui. On est sur le petit balcon pendant qu'il fume sa clope et que je sirote mon verre.

— J'crois que Charlotte s'est fait un amis elle aussi.

Je tourne le regard vers la métisse qui danse avec un brun et sa bouche rencontre la sienne pour un baiser assez fougueux et intense. Mes yeux s'entrouvrent et je pouffe.

— Je suis mort, elle lésine pas sur le french kiss.

— Ça va ! Tant mieux si elle arrive à apprécier d'autres gars.

— T'aimais pas Pierre ?

— Toi oui ? je dis d'un air dédaigneux.

— Bof, je l'ai jamais trop fréquenté mais c'était pas non plus le mec le plus golri de Paname.

Il me propose la fin de sa clope que j'inspire pour quelques taffes et on finit par passer le reste de notre temps ensemble. On rigole de tout et de rien et je me vois boire avec lui jusqu'à être complètement bleue.

[...]

— Tombe pas ! je dis.

— Tu me prends pour qui ? il rit.

On descend les escaliers de l'immeuble vu qu'on s'est décidé à aller dans une supérette nocturne acheter de quoi grignoter étant donné que tous les autres ont mangés les chips et le reste.

Paul vient prendre ma main et la joint à la sienne et on marche une bonne dizaine de minutes avant de retrouver la supérette et de saluer le caissier avant d'aller au fond pour récupérer des bonbons et des chips.

— Comment ça « goût nature » ? Prend paprika au moins, je râle.

— Je vais pas mélanger un goût de chips avec celui de la sauce !

— Ton palet éclaté Paul c'est trop pour moi.

Je récupère un paquet de chips goût paprika et on file au rayon boisson.

Kenzie | PLKOù les histoires vivent. Découvrez maintenant