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Les lèvres du blond se fondent dans les miennes et je gémis instantanément, je l'entends lui aussi émettre un son qui me donne envie de lui prier de tout le faire et sa bouche descend vers ma mâchoire et mon cou.
— Dit moi ce que tu veux que j'te fasse Kenzie, il dit à mon oreille.
Sa main vient caresser l'intérieur de mes cuisses et je mords son épaule dénudée de tout tissus.
— Tout, fait moi tout.
Je suis trempée, mon bas est bon à mettre au feu et le polonais le comprend vite car il me le retire et le lance à l'autre bout du salon. Personne n'est à la maison et c'est tant mieux.
Ses doigts viennent caresser le long de mon intimité sans jamais s'insérer et je grogne de frustration. Je caresse à travers son jogging la bosse qui déforme le tissus et il entre enfin un doigt en moi. Je gémis et mords mes lèvres jusqu'au sang.
— Kenzie ?
Je fronce les sourcils.
— Kenzie ! crie une voix.
Je me réveille en sursaut et la tête de ma meilleure amie apparaît en plein dans ma ligne de mire. Je suis dans le salon, transpirante et essoufflée. Je tourne la tête autour de moi et n'aperçoit aucun polonais en vue.
Je viens de faire un rêve érotique avec le blond.
— Il est seize heures, tu vas être en retard pour ton soutien hein.
Je réalise que de un, Cha a raison et de deux, que je vais devoir aller chez Mathieu et faire comme si je ne venais clairement pas de fantasmer sur lui.
— Mh ouai, merci de m'avoir réveillée.
Je me racle la gorge et fonce à la douche. Je me précipite pour me laver et je tente de faire abstraction du rêve plus qu'explicite que j'ai fait durant ma sieste. Je termine de me préparer et je rejoins le métro jusqu'à arriver à Clamart.
— Bonjour Mackenzie ! Entre, me dit Marta.
- Bonjour, vous allez bien ?
— Je t'ai déjà dit de me tutoyer !
— Pardon, je ris. Ça va être compliqué je l'avoue.
