« Je pleure sur ce qu'il reste, car Sans toi, je ne suis rien, mais je n'ai pas de pression J'imagine que je dois apprendre de mes erreurs »
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— Victoire ! Bouge de là wesh ! je crie.
Ma chienne essaie tant bien que mal de sortir des buissons dans lesquels elle s'est foutu et je lui retire la poussière qui s'est mis sur ses poils.
— T'es une galère putain je peux pas te sortir...
Elle commence à s'exciter et croire que je joue avec elle et je lui ordonne de s'asseoir pour qu'elle se calme. J'étais censé faire un jogging mais j'ai l'impression d'être un putain de baby-sitter pour un chien hyperactif. Elle a foutu en l'air ma journée qui en plus commençait déjà pas bien et que je voulais finir un peu mieux.
— Va dans la voiture, c'est bon tu m'as saoulé.
Ma chienne me suit alors que je vide ma bouteille d'eau et elle s'installe correctement dans la voiture avant de s'endormir. Je récupère mon bigo et soupire. Il est vingt et une heure et la journée passe encore trop lentement à mon goût.
J'ai pas pioncer de la nuit, comme d'ailleurs depuis quelques semaines, la fin du terme de Mackenzie approche et elle refuse que je reste avec elle pour la surveiller, sauf que je panique à l'idée qu'elle perde les eaux et que je sois pas au courant donc j'arrive plus à dormir. J'ai autant hâte que mon enfant vienne au monde qu'autant je suis effrayé de me dire que je vais pouvoir le sentir réellement et réaliser que tout ça, c'est réel.
Alors que pourtant je m'y suis fait, des mois de grossesse durant lesquels j'ai grandit, j'ai accepté ce qu'il s'était passé et j'ai développé des sentiments nouveaux envers cet être qui n'est pas encore là. Je suis devenu plus attentif et protecteur, malgré ma relation qui ne sera jamais pacifique avec Mackenzie, j'ai commencé à devenir bien plus inquiet et à l'écoute de mon ex quand elle avait besoin. Bien qu'elle m'ait jamais vraiment appelé, me prouvant bien qu'elle a pas besoin de moi, y'a eu des fois où je l'ai vu être dans le mal à cause de ses nausées ou des contractions et jamais j'aurai cru avoir autant envie de prendre la douleur de quelqu'un pour la subir à sa place.
Depuis notre dernière nuit, Mackenzie a complètement coupé les ponts avec moi, on s'est lentement éloignés et savons que la seule chose qui nous lie est notre enfant. Sinon, on se verrait plus. Je me concentre donc sur mon quotidien, ma routine de vie un peu ennuyante par moment en attendant que le vrai bonheur vienne à moi, c'est à dire, que mon enfant vienne au monde.
Je l'attends avec impatience, j'ai déjà organisé ma chambre pour l'accueillir et acheté tout ce qu'il fallait, je me suis même pris les fourbes de Mackenzie qui a estimé que j'en faisais trop à déjà acheter autant de choses et qu'elle n'allait plus avoir de place pour ranger mes achats. Moi j'en ai rien à péter, mon gosse manque déjà de rien, même si il est pas encore né.
