VILLEJUIF, PARIS. 2020
J'enclenche le frein à main et laisse mon regard parcourir la silhouette de Mackenzie qui se ronge les ongles. Ma main vient se poser contre sa cuisse et elle la retire vivement. Je soupire.— Mackenzie, je t'ai dit que j'étais désolé...
Elle se racle la gorge et tente de ne rien faire paraître sauf que je suis pas con et que je sais qu'elle se sent pas bien du tout, en plus de ça, je peux rien y faire.
— Est-ce qu'on peut y aller s'il te plaît ? elle me dit d'une voix basse.
— J'suis là Mackenzie, tu l'sais.
Mon regard doit être le même que celui d'un chien battu mais je supporte pas le fait que ma brune m'évite autant, qu'elle s'éloigne de moi et tente de me cacher ce qu'elle ressent, j'ai l'impression qu'elle
me rend coupable d'un truc que j'ai pas créer mais dont je suis quand même impliqué. D'autant plus que je déteste quand elle veut me cacher ce qu'elle ressent, qui elle est.— Je dois récupérer les affaires dans le coffre.
Elle sort de la voiture et je la vois tenter discrètement de sécher la larme qui vient de couler de son œil.
— Putain... je murmure à moi même.
Mon crâne posé contre l'appuie-tête, j'ai qu'une envie, prendre ma brune avec moi et me casser d'ici pour pas qu'elle subisse ce qui lui attend alors qu'elle a rien demandé à personne. Je finis juste par sortir de la voiture et je prends les affaires qu'elle a dans ses mains.
— Si ça va pas, on part.
Elle me regarde d'un air froid, d'un air qui me prend pour un con et ne me croit pas et elle finie par pouffer amèrement.
— C'est l'anniversaire d'Enzo, on va pas partir pour si peu, je veux être là pour il, il m'a invité.
Je souffle et hoche la tête, je referme la voiture et tente d'entremêler mes doigts à ceux de ma copine mais elle me devance et se dirige vers les appartements qui nous font face. Elle rejoint l'ascenseur et j'appuie sur le bouton qui mène au troisième. Mackenzie soupire, ferme les yeux et inspire un grand coup avant de réouvrir ses yeux et se donner un air impassible, indifférent et sérieux. Sa façon de reprendre son sang froid m'étonnera toujours et je suis choqué de la voir paraître presque heureuse d'être là alors que même moi je le suis plus autant.
Les portes s'ouvrent et je passe devant, plus je m'approche de la porte où le bruit résonne déjà, plus j'ai envie de déposer les cadeaux sur le tapis, sonner et me barrer en courant avec Mackenzie. Sauf qu'elle est pas du même avis et qu'elle sonne mais en restant plantée devant la porte.
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Kenzie | PLK
Fanfiction« Moi j'suis pas comme tous les autres, mon cœur est pris en otage. » MACKENZIE MOORE | MATHIEU PRUSKI PLK KLEONYE