CHAPITRE LXXII.

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QUINZIÈME ARRONDISSEMENT, PARIS.
2029.

« You needed me
To feel a little more, and give a little less
Know you hate to confess
But baby, you needed me »

    Ma main caresse innocemment la cuisse de Mathieu, il serre la mâchoire et je le sens tenter de se concentrer sur la route avec beaucoup de difficulté tandis que moi, je boue de l'intérieur

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Ma main caresse innocemment la cuisse de Mathieu, il serre la mâchoire et je le sens tenter de se concentrer sur la route avec beaucoup de difficulté tandis que moi, je boue de l'intérieur. Un geste si anodin de sa part comme changer de vitesse augmente mon envie de lui et j'ai l'impression que le voyage dure des heures et des heures.

Sa main qui serre fortement la boîte de vitesse et qui rétrograde me fait sourire et je mords mes lèvres lorsque les veines de sa main se font de plus en plus visibles.

— Kenzie... il dit.

Au feu rouge, j'accentue mon toucher sur son bassin et je crève d'envie de sentir son intimité nue contre moi, dans ma main, partout.

— C'est long...

Il me regarde en coin et sourie.

— Tu parles du chemin ou..?

Je caresse le long de son érection et ma réponse est vite comprise. Il redémarre et je le sens appuyer sur l'accélérateur. La tension est palpable, l'attente interminable et l'envie à son paroxysme.

[...]

Mathieu me plaque contre le mur de l'ascenseur et il appuie sur le bouton à l'aveugle en m'embrassant à pleine bouche, je réponds à son baiser avec envie et gourmandise et il attrape ma cuisse qu'il surélève et sa main passe sous ma robe. Il caresse ma cuisse alors qu'il s'attaque à mon cou et je tente de retirer son teeshirt mais le bruit de l'ascenseur me coupe.

Mathieu se détache de moi et prend ma main en vitesse avant de sortir de l'ascenseur et il trottine vers sa porte d'entrée. Il tente avec beaucoup de mal de trouver ses clés alors que je lui dévore le cou et caresse la bosse qui devient de plus en plus imposante.

— Bébé... Deux minutes parce que sinon je te prends ici et j'pense c'est pas une bonne idée...

Je m'impatiente mais le laisse trouver ses clés et il ouvre la porte avant de la claquer en me plaquant dessus et ses deux bras musclés viennent soulever mon corps et ses deux mains se mettent à palper mon fessier tandis que je retire son teeshirt.

— Tu veux l'faire où ? il me demande.

J'embrasse sa mâchoire, mordille son lobe d'oreille.

— Partout...

— Putain, il grogne.

Il me dépose et son regard de feu est en train de me consumer sur place. Je ne tiens plus, bientôt, je vais finir par le supplier de me prendre aussi fort qu'il le veuille tellement le manque est intense.

Kenzie | PLKOù les histoires vivent. Découvrez maintenant