CHAPITRE XLI.

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CLAMART, 2019.

  Treize septembre, c'est bien la date d'aujourd'hui, rien en rapport avec un vendredi treize mais bien la sortie de la mixtape de mon blond nommée « Mental », celui-ci n'a en aucun cas voulu que je l'écoute en sa présence et je pouffe déjà d'avan...

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Treize septembre, c'est bien la date d'aujourd'hui, rien en rapport avec un vendredi treize mais bien la sortie de la mixtape de mon blond nommée « Mental », celui-ci n'a en aucun cas voulu que je l'écoute en sa présence et je pouffe déjà d'avance en devinant sa réaction lorsqu'il va devoir me parler de certains aspects de ce projet.

Mais déjà, j'attends qu'il m'ouvre la porte et je ne sais pas si c'est gagné, il est dix heures et je doute que mon copain soit levé.

Je frappe encore plus fort et regarde le bouton de la sonnerie en grimaçant, si je l'utilise, c'est sûr que ça le réveillera mais dans quelle humeur, ça c'est un pari risqué. Peu m'importe, il ne se bouge pas et je compte pas faire amie amie avec sa porte d'entrée.

J'entends Victoire aboyer et je grimace non sans rire de l'humeur à prévoir du polonais qui déteste lorsque sa chienne aboie pour tout et pour rien. Malgré le fait qu'elle soit bien plus âgée désormais, que les mois soient passés et qu'il l'ai éduquée, Victoire garde tout de même son naturel et son caractère inné que personne, ni même son tendre maître pourra lui enlever.

— Wesh Victoire ferme là putain...

J'entends à travers la porte les plaintes de Mathieu et je commence soudainement à stresser, de quoi, je n'en sais rien mais je sais que ma boule au ventre se
met à grandir.

La porte s'ouvre en grand et je ne peux empêcher mon sourire de naître, affichant mes dents, lorsque je le vois, la tête fatiguée, seulement vêtu d'un short et les yeux à moitié fermés.

— C'est moi ta « Nana » ? je pouffe.

— Wesh... il râle.

Il tente de refermer la porte, non sans un sourire en coin et je me faufile rapidement à l'intérieur de l'appartement.

— Félicitations ! J'ai tout écouté, t'es trop
fort, je l'ai toujours dit.

Il embrasse mon front et se dirige à la cuisine.

— Déjà ?

— Bah oui, j'ai pas attendu qu'on refasse la Tour Eiffel...

Il me propose à boire, je refuse et vient me placer entre ses jambes lorsqu'il boit son café, assis sur un tabouret.

— J'ai kiffé, tu peux être fier de toi, moi je le suis.

Il m'a l'air bien plus réveillé à ses mots et me sourie avant de poser sa tasse et mettre ses mains de part et d'autres de mes joues. Il m'embrasse enfin et je sourie à travers le baiser. C'est moi, directement et impatiente qui invite ma langue à jouer avec la sienne et il grogne contre mon baiser en m'approchant d'avantage de lui. Ses mains agrippent mes fesses et je m'écarte.

Kenzie | PLKOù les histoires vivent. Découvrez maintenant