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J'enclenche le frein à main et je récupère mon téléphone posé côté passager, je jette un coup d'œil à l'immeuble où Mackenzie vit tandis que les sonneries de mon téléphone retentissent. Je souffle quand elle répond pas et je tapote mes doigts contre mon volant en attendant un signe de vie de sa part.
— Wesh, je soupire.
Je vérifie l'heure histoire d'être sûr que je suis pas en avance mais non, je suis même bien en retard mais la brune se ramène par pour autant dans ma caisse et je suis garé en double file.
> Mathieu : bon tfk jsuis la ?
Elle voit mon message mais aucune réponse apparaît, je fronce les sourcils, prêt à retaper sur mon clavier mais j'entends une porte claquer et il me suffit de relever la tête pour voir ma p'tite brune courir et ses cheveux lui coller au visage avant qu'elle ouvre la porte, toute souriante, et qu'elle s'assoit sur le siège.
— Désolé, Léo s'est échappé chez le voisin, elle souffle.
Elle embrasse ma joue et je la fixe, elle s'attache et fronce les sourcils quand elle voit que je continue à la fixer.
— Ça va pas ?
Je sourie et hoche négativement la tête avant de prendre son menton en main et de coller mes lèvres aux siennes. Elle sourie et vient caresser mes joues avant d'elle même insérer sa langue entre mes lèvres et son baiser devient archi sensuel.
— Jt'ai manqué ? je dis entre ses lèvres.
— Tu crois ça ?
Je glisse ma main contre sa nuque et j'appuie derrière celle-ci pour la coller à moi. Elle mord ma lèvre inférieure et je grogne. On se détache et mon sourire me quitte toujours pas.
— J'crois ouai.
Elle m'offre un clin d'œil et je démarre directement pour sortir de sa rue.
— Ça s'est bien passé ta matinée ?
— Ouai, j'ai charbonné comme d'hab, toi ?
— Bof, les enfants m'ont mis sur les nerfs, heureusement qu'on va courir sinon j'en tue un demain, elle pouffe.
[...]
Kenzie s'est mise à courir tellement vite que je l'ai perdu de ma ligne de mire, on est dans un bois assez éloigné de la capitale et aucun de nous deux connaît cet endroit mais elle s'est décidée à faire son truc solo dès lors que ses sons ont résonner dans ses oreilles et je me retrouve tout seul, au milieu des troncs d'arbres et des plaines d'herbes.
