CHAPITRE LXI.

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OXFORD,2028.

« J'ai pas l'air de m'en faire, mais si vous saviez
Comment c'est dans ma tête, ça me fait vriller
L'angoisse me fait la guerre et part en fumée. »

  Je m'approche de Mathieu afin de lui mettre Iris dans les bras alors qu'elle s'endort, sûrement ennuyée de la kermesse et il l'enveloppe dans ses bras tandis que je m'éloigne afin de retrouver mes amies

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Je m'approche de Mathieu afin de lui mettre Iris dans les bras alors qu'elle s'endort, sûrement ennuyée de la kermesse et il l'enveloppe dans ses bras tandis que je m'éloigne afin de retrouver mes amies. Sarah me sourie avec toutes ses dents et je pouffe en secouant la tête, je récupère un gobelet de jus et m'appuie contre l'une des tables.

— Qu'est-ce que t'as ? je pouffe.

— Je comprends bien pourquoi Iris est si belle ! Puis au moins, pas besoin de test de paternité... C'est son père tout craché...

Je roule des yeux.

— C'est faux, Iris me ressemble de plus en plus, c'est juste que ses grands traits ressemblent à ceux de son père.

Elle me regarde d'un air trop peu convaincu et on se met à rire tandis que je termine mon jus.

— Il est très beau, mais il m'a l'air un peu fermé...

Je fixe Mathieu qui est isolé avec sa fille.

— Il l'est, puis rappelle toi qu'il sait pas parler anglais... Donc bon.

— On a pleins de français ici ! James est bilingue, pourquoi il y va pas ?

— Je sais pas Sarah, ça m'intéresse pas, il est grand, si il veut faire quelque chose, il le fait.

— Tu le détestes vraiment pas vrai..?

Je me pince les lèvres.

— Non pas du tout.

— Tu l'aimes encore justement..? Un peu trop ?

— Sarah, je l'aimerai toute ma vie, c'est le père de ma fille.

Je soupire et prend un autre gobelet avec un bout de gâteau avant de sourire à Sarah et rejoindre Mathieu.

— Tiens, t'as l'air d'être un haricot blanc parmi les haricots verts là...

— Cimer... il me dit.

— Tu passes un bon moment ? je demande en m'asseyant à ses côtés.

— Ouai, je comprends pas la moitié ce c'qui se dit mais Iris était contente, tema les photos que j'ai pris...

Je me penche vers son téléphone et je souris aux photos qu'il a prises de notre fille, je comprends bien pourquoi Iris s'est endormie d'un coup, elle a plus bougé en une heure que durant toute une vie.

— Tu pars à quelle heure ce soir ? il me demande.

— Dix-neuf, je te donnerai un double des clés au cas où.

Kenzie | PLKOù les histoires vivent. Découvrez maintenant