VIII. Ocytocine

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PDV: Kelly Severide

Pendant que je remplis un rapport, Camille se tord de douleur dans mon lit.

- Camille, bébé, viens là. Dis je en me levant.

Je l'aide à se redresser et la serre contre moi, faisant voler ses pieds du sol.

- Tu vas mieux? Souris je dans ses cheveux.

Elle hoche la tête et s'accroche un peu plus à mon polo. Elle embrasse mon cou et je ris dans son oreille.

- Ok, c'est l'heure de te donner un peu d'ocytocine. Déclaré je en serrant mes bras dans le bas de son dos.

Sous nos rires, elle hoche la tête et je la repose sur mon lit.

- I wanna do bad things to you, I wanna make you yell. I wanna do bad things to you, don't wanna treat you well. Chante-t-elle dans mon oreille. Can't take it back once it's been set in motion, you know I need you for the oxytocin. If you find it hard to swallow, I can loosen up your collar, 'cause as long as you're still breathing, don't you even think of leaving. Not gonna wanna look away, look away, look away, you're gonna wanna get involved, involved, involved, and what would people say, people say, people say if they listen through the wall, the wall, the wall?

Son corps en-dessous du mien, cachés sous les couvertures, ses doigts s'accrochent à mon dos et je met ma main sur sa bouche pendant que le lit grince et cogne le mur. Quand je m'effondre sur elle, c'est au milieu de nos rires.

- Oh, je t'aime. Sourit elle.

- Tu vas mieux? Glissé je en dégageant ses cheveux de son visage.

Elle hoche à nouveau la tête et passe ses bras autour de mon cou pour m'embrasser encore une fois. Une fois rhabillés, nous sortons de mon bureau. Elle pose une bise sur ma joue, je pince sa fesse et elle coince son pouce entre ses dents.

- C'est pour quoi, ça? Demandé je en entrant dans le bureau de Casey, qui me tend une orange.

- Tu dois être fatigué, après ton sport matinal. Sourit il en se tournant vers moi.

- Je.. Tu as entendu ça?

- Severide, les murs ne sont pas si épais, je pense qu'on vous a entendu jusqu'à Paris.

Je grimace et ris face à son rire.

- Elle m'a manqué. Soufflé je en descendant mes yeux sur le fruit entre mes mains.

- J'ai remarqué. Se moque-t-il.

Avec une grimace, je fais mine de le taper et nous rions encore.

- Eh, même pas besoin de le dire, mais je veux que tu sois mon témoin. Souris je.

- Ce serait un honneur. Accepte-t-il.

- Et, bien sûr, tu as entendu Camille, je compte sur toi pour nous organiser une super fête. Et on finira avec un tigre ou un truc comme ça. Ris je.

- D'accord, je m'en charge! Lance-t-il avec un rire.

- Eh, mon beau, tu sais où est-ce que j'ai laissé mon téléphone? Glisse Camille en s'appuyant à l'ouverture de la porte. Oh, sa mère, j'ai mal.

- Dans mon bureau, tu l'as laissé à charger, il était sur le lit. Réponds je en prenant sa main dans la mienne. Tu vas bien?

- Tout va bien. Sourit elle. Je t'aime! Mon beau fiancé.

En amour comme à la guerreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant