XLVII. All she wants is to throw flowers

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J'embrasse la joue de Camille, déjà dans la cuisine, quand je me réveille et je regarde son beau sourire.

- Quoi? Rit elle.

- Je t'aime, tu sais.

- Moi aussi, mon beau. Je m'en vais mercredi.

Je hoche la tête et elle caresse ma joue. J'emmène nos enfants chez sa cousine et je me gare devant la caserne.

- Ouh, j'en connais qui se sont bien amusés hier soir. Commente Dawson.

- Non, mais elle a recommencé à parler. Souris je. Elle va mieux, et elle va voir Charles tout à l'heure.

- Jenkins! Lance Kidd quand il entre dans la pièce. C'est quoi ton excuse pour être tout joyeux?

- J'ai rencontré une fille, hier soir. Depuis ce matin, on n'arrête pas de parler, elle est géniale.

Il continue de rêvasser toute la journée et, le soir, mon téléphone sonne.

- Salut, ma belle. Souris je en entrant dans mon bureau. Tout va bien?

- Les enfants restent toute la nuit avec Judith, tu as intérêt à vite rentrer demain matin. Murmure-t-elle. Tu me manques.

- Tu ne veux pas venir? Proposé je avec un sourire.

- Je sais exactement ce que tu veux, Severide. Accuse-t-elle avec un rire. J'arrive.

Quand elle m'envoie un message, je traverse la salle commune où tous mes collègues sont réunis sous leurs regards. Elle sort de sa voiture pour me laisser l'embrasser tout doucement, ses doigts glissés dans mes cheveux. Sous les cris de l'intercom, nous nous cachons dans sa voiture, sa belle main accrochée à la mienne. Quand la rue est de nouveau silencieuse, elle grimpe sur mes genoux et j'embrasse son cou sous son souffle coupé. Elle pose ma main sous son pull et je l'aide à l'enlever, son corps collé au mien. Son corps à moitié nu se laisse retomber contre le mien, sa bouche dans mon cou et nos respirations se calment en même temps.

- Tu m'as manqué. Murmure-t-elle dans mon cou. Ça m'avait manqué.

- Je t'aime. Soufflé je en glissant ma main sur sa joue, son visage remonté vers moi.

Elle m'embrasse tout doucement et renfile mon pull. Elle se rassied sur son siège et je me penche vers ses lèvres sous son rire.

- À chaque fois que je pense à toi, j'ai le même sourire débile. Grimace-t-elle en gardant ses bras autour de mon cou.

- Tu penses beaucoup à moi? Souris je en caressant sa joue.

- Aujourd'hui, je n'ai fait que ça, penser à toi.

- On va à l'intérieur? Proposé je sans la lâcher des yeux.

- Je n'ai pas envie de croiser qui que ce soit. Murmure-t-elle.

Je hoche la tête et, sa main dans la mienne, nous allons jusqu'à la caserne. Je la cache derrière moi quand les ambulancières s'en vont sur une intervention et je la porte à travers le dortoir plongé dans le noir. Je la repose sur mon lit où elle se met debout pour m'embrasser tout doucement. Quand je me réveille, c'est son corps recroquevillé sur le mien, sa main glissée contre ma joue. Je caresse ses jambes, posées sur mon torse, et, tout doucement, elle se réveille avec un sourire. Elle grogne et ouvre les yeux pour caresser mon visage de ses deux mains.

- Je t'aime. Murmure-t-elle en posant une bise sur ma joue.

Jusqu'à la fin de ma garde, nous restons cachés dans mon bureau. Sa main dans la mienne, nous traversons la caserne sous nos murmures.

En amour comme à la guerreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant