The Dark Shadow.|| Z.M|| H.S

Chapitre 17. Pleurer n'est pas une honte.

Mon visage se décomposait, les larmes montaient, prise de panique j'appelais Juliette, qui vint d'ailleurs quelques minutes plus tard. Elle était encore plus paniquée que moi lorsqu'elle vit l'état de son salon.

«Oh mon dieu! Que s'est-il passé?» Dit-elle horrifiée.

«C'est, je ne sais pas, je ne me suis absentée qu'une heure je ne comprend pas..et.....» Dis-je bégayant sous l'emprise de la peur.

«Mais où est-ce que tu étais!? Avais-tu bien fermée la porte?» Me demanda-t-elle arquant un de ses sourcils.

«Je suis seulement sortie prendre l'air.....bien sûr! Je l'ai fermé à double tours!» Dis-je me posant je ne sais combien de questions.

«J'appelle Cédric.» Dit-elle attrapant son cellulaire.

Une demie-heure plus tard il était ici, et s'arrêta même dans son élan lorsqu'il vit la pièce totalement détruite, au sens figuré du terme vu qu'il restait les murs.

«Je vais m'en occuper, Sollie, tu as vu quelqu'un ici?» Demanda-t-il essayant de s'impliquer dans l'enquête.

«Non, lorsque je suis arrivée la porte était ouverte et tout était complètement saccagé.» Dis-je sans préciser l'histoire du mot écrit sur la pancarte.

Cédric à donc appelé des personnes qui se sont chargés de tout nettoyer, il a aussi vite oublié l'histoire, il ne s'est même pas chargé d'appeler la police ou autre, comme si rien ne c'était passé. Marta rentra deux heures plus tard et remarqua qu'il n'y avait plus de télévision et que le canapé avait notamment disparu pour laisser place à un nouveau canapé qui sera là demain. Je m'enfermais alors dans ma chambre après avoir partagé un dîner surgelé avec tout le monde qui s'était d'ailleurs passé dans le plus grand des silences. Je me lavais et me mettais en pyjama et prenais un livre dans la bibliothèque qui appartenait à la sœur de Marta, elle devait beaucoup lire vu que cette bibliothèque était pleine à craquer. Un de mes livres préféré d'un auteur français était dans sa bibliothèque, oui j'ai lu beaucoup de livres d'auteurs français et en français parce que j'étais en études de littérature française. «Le dernier Jour d'un Condamné» de Victor Hugo était un livre très passionnant par lequel j'avais totalement été conquise, voilà pourquoi cela ne me dérangeait pas de le lire une seconde fois.

6:30 pm,

Cela faisait à peu près trois heures que je lisais, j'en avait à vrai dire un peu marre, j'en était presque à la moitié du livre et je trouve qu'il n'y aucun plaisir à en lire un en une seule journée, je m'arrête alors au chapitre 20 et ferme mon livre. J'étais allongée sur mon lit à ne rien faire, pensant aux études que je devais reprendre ainsi qu'à un appartement que je louerais dès l'année prochaine. Je suis comment dire, assez malheureuse de me dire que je ne vivrais jamais cela avec ma mère et mon père vous savez, lorsqu'ils sont là, avec vous, à vous aider à choisir le fameux appartement dans lequel vous allez habiter, puis le son de la voix de votre mère qui vous dit qu'elle est fière de vous et que vous êtes devenue une grande fille. Je pris alors la photo de mes parents qui était sur la table de chevet et lâchais d'innombrables larmes, j'en avais marre, je saturais je ne pouvais plus faire semblant. La mort de mes proches m'affecte plus que vous ne le pensez. J'essaye d'être souriante et de me changer les idées tous les jours mais c'est impossible, j'ai toujours quelque chose qui me rappelle à eux, ou un problème qui gâche ma journée. Tant bien que mal je réfléchissait à qui pouvait bien me harceler de messages intimidants. Je n'arrivais pas à me mettre une personne en tête. Mais je devais trouver rapidement, ou alors que je devrais en parler à quelqu'un qui puisse me comprendre? Non, personne ne me comprendrais. J'étais au plus mal. Les heures défilaient et j'étais là plantée sur mon lit à ne rien faire et à pleurer. Mes yeux étaient gonflés. Je décidais alors de prendre mon courage à deux mains et d'appeler Harry, sauf qu'il ne répondais pas, alors je raccrochais. Il me rappela trente secondes plus tard.