The Dark Shadow.|| Z.M|| H.S

Chapitre 23 : Cimetière.

«Non je ne crois pas être folle.»

Mon cellulaire glissa d'entre mes mains, et une crise de panique m'envahit, les larmes sortirent en abondance de mes yeux, qui un jour à force de pleurer finiront par me lâcher. Je devrais en parler à quelqu'un? Non c'est peut-être dangereux, et si cette personne qui me harcèle voulait me tuer? J'avais une énorme boule au ventre rien qu'en y pensant. Qui pourrait bien me vouloir du mal? Comme si j'étais pas déjà assez punie de mes erreurs passées par ce qui m'arrive. J'essayais alors de me rendormir, si je reçoit encore un message, j'appellerais la police.

3:00 am,

PDV EXTERNE

La jeune femme réussi enfin à s'endormir après avoir passée une bonne partie de la nuit à réfléchir. Ce soir là, aucune lueur, ni la lune, ni les étoiles étaient au rendez-vous. Rien, sa chambre était misérablement sombre, et elle était loin de s'imaginer tout ce qu'il allait lui arriver.

FIN PDV EXTERNE

Dimanche, 25 janvier 2010, 10:30 am.

Mes yeux s'ouvrirent doucement sentant la brise fraîche effleurer mon nez et provoquant en moi un énorme frisson. Lorsque ma vue s'éclaircit je tournais la tête et vit que ma fenêtre était ouverte. J'étais pourtant sûre de l'avoir fermée hier soir. Cela fait plus de cinq jours que je n'ai pas de nouvelles de Harry, il devait s'absenter seulement pour quatre jours. Depuis l'autre soir je n'ai plus reçu de messages bizarres, c'était plutôt une bonne nouvelle qui me poussait à finalement croire que tout cela était une mauvaise blague. Aujourd'hui j'allais aller au cimetière à Holmes Chapel, cela faisait presque un mois que je n'avais pas rendu une petite visite à ma petite sœur et mes parents. J'étais sûre que quelqu'un avait provoqué l'accident, du moins qu'il ne s'est pas fait tout seul. Je me décidais alors à me lever et à me diriger vers ma salle de bain. Après avoir prit une bonne douche bien chaude, je m'habillais correctement et me rendais dans la cuisine où Juliette était assise les bras croisés, les yeux bloqués sur le pot de fleur qui se présentait juste devant elle. Depuis que John a été embarqué, il s'est déchaîné sur un policer. Ils ont alors déclarés qu'il était en manque et qu'il serait envoyé en psychiatrie. Juliette n'arrive pas à s'en remettre, et n'a toujours pas révélée à Marta qu'elle n'est pas sa mère. Je n'établit aucun dialogue avec celle-ci et sort directement. Ma semaine de punition était finie, j'étais totalement dans mes droits.

«Où vas-tu?!» Cria enfin Juliette lorsqu'elle remarqua que j'étais au seuil de la porte.

«Je vais voir mes parents.» Répondis-je simplement.

«D'accord, tu ne prends pas de petit déjeuner?» Dit-elle avec des poches énormes sous les yeux.

«Non merci, par contre tu devrais te reposer et arrêter de te morfondre, Juliette.» Dis-je sur un ton sec, pour qu'elle comprenne que si elle continue comme ça elle va tomber dans la dépression, et ça, ça serait pas cool du tout du tout.

Elle ne me répondit pas et se leva du canapé pour aller je ne sais où, laissant une trace de son postérieur sur celui-ci.

Quant à moi je me suis dirigée vers la sortie, et trouva un taxi.

**

Je distinguais les longs murs d'un périmètre rectangulaire qui entourait le nombre incalculable de tombes qui se trouvaient à l'intérieur de celui-ci. Je marchais doucement, personne n'était présent, la rue était extrêmement silencieuse. Les nuages bougeaient à une vitesse surprenante sûrement dû au vent qui soufflait assez fort. J'enfilais alors mon petit bonnet blanc et fermais ma veste noire. Lorsque j'arrivais devant le portail un frisson me parcourait, dieu seul sait pour quelle raison. Je n'étais pas très à l'aise car je me sentais observée. Je cherchais la tombe de mes parents mais en vain. D'habitude je les trouve facilement. Je perdais sûrement la tête. Voyons Sollie concentre toi. Après une bonne dizaine de minutes je les trouvaient enfin. Je m'approchais d'eux doucement mais sûrement. J'avais tellement envie de pleurer et crier. Je balayais de la main droite les quelques feuilles morte orangées posées sur l'épitaphe sur lequel était inscrit: «Louisa Stewart 2008-2010».