Happy Halloween

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Je marche avec Satoru, côte à côte, quand le paysage change, il devient plus sombre, la pluie s'abat sur le paysage, la tempête gronde...Satoru me lâche la main, lorsque je me retourne pour le regarder, il se fait transpercer le cœur.

- Satoru...

Il tombe comme une mouche, prise de panique je cours vers lui et le prend dans mes bras.

- SATORU!

Son corps devient pâle comme neige, son souffle devient irrégulier, le bruit de la pluie vient effacer mes appels à l'aide...

- Satoru !! Non ! SATORU!

Satoru: hé ! Jun ! Ça va ! Je suis là ... tout va bien...

Satoru me prend dans ses bras, il me caresse les cheveux pendant que je suis en train de pleurer...

Satoru: encore ce cauchemar ?

- oui... c'est horrible... je veux pas te perdre ... tu resteras toujours à mes côtés hein ?

Il me garde dans ses bras et me berce légèrement, il me caresse les cheveux pour m'apaiser un peu.
Cela fait quelques jours que je fais le même cauchemar... encore et encore...

Satoru: je suis l'exorciste le plus fort, je ne peux pas mourir aussi facilement, donc bien évidemment tu vas devoir me supporter encore longtemps

- je l'espère...

Des larmes coulent toutes seules, je ne peux pas les contrôler... c'est plus fort que moi, c'est comme si mon instinct me hurlait qu'il allait lui arriver malheur, que je devais rester à ses côtés et le protéger.

Satoru: hé... pleure pas ... Jun...

Il essuie mes larmes et m'embrasse tendrement.

- désolée... promet moi de faire attention à toi... je ne veux pas devenir mère célibataire...

Satoru: je ne te laisserais jamais seule...

Nous nous recouchons, le lendemain, Satoru est parti faire quelques emplettes pendant que je prépare Ayame à aller chez mon père qui a repris son rôle de chef... enfin presque repris.

Une fois prête je la pose sur son tapis de sol et je termine de me préparer, lorsque Satoru revient.

Satoru: regarde ! Je lui ai acheté un joli nounours!

- tu sais, elle a l'air d'adorer celui de masamichi ...

Satoru: elle va aussi aimer celui de papa !

Satoru boude et dépose l'ours à côté de Ayame qui se tourne vers celui-ci. Lorsqu'elle l'observe elle se met à pleurer, tandis que moi  je me mets à rire.

- elle le trouve moche je crois ...

Satoru: bébé Ayame ... tu brise le cœur de papa !

Il la prend dans ses bras et la regarde avec des yeux de chien battu, ce qui amuse notre bébé.

- elle a déjà du caractère... elle tient ça de sa maman

Satoru: un enfant ça change vite Jun

- elle te ressemble de plus en plus... elle ne peut pas tout avoir de toi !

Satoru: c'est vrai... il faut bien qu'elle est quelque chose de toi... hein c'est vrai petit bébé à son papounettt !

Je pouffe de rire devant son côté papa gâteau... il est ridicule... mais ce rôle lui va si bien..

- arrête de lui parler comme ça

Satoru: t'es jalouse ?

- pas du tout !

Il s'approche de moi et de son bras libre me câline. Je caresse le crâne de notre bébé.

- tu m'en feras un deuxième plus tard ? Quand Ayame sera plus grande bien sûr...

N'ayant pas de réponse, je lève la tête et voit Satoru rougir ... puis il se met à sourire et embrasse mon front.

Satoru: bien sûr... que je t'en ferais un deuxième... bon sang... tu me fais perdre la tête... je t'aime...

- je t'aime aussi ... à un point  que tu ne pourras jamais l'imaginer...

[31 octobre 2018, école dexorcisme de Tokyo, 16heures.]

Nous avons tous été appelés d'urgence à l'école d'exorcisme, tous les exorcistes présents sont réuni pour une réunion d'urgence.

Je croise les bras et suis assise sur une chaise à côté de Satoru.
Le directeur Masamichi est sur une estrade afin de nous faire part d'information sûrement grave pour que tous les exorcistes soient présent.

Masamichi: Je vous remercie d'être venu aussi rapidement. La situation est tendu.
Des fenêtres nous ont signalés la mise en place d'un rideau d'environ 400 mètres à Tokyo... cette barrière à été dressé par un maître des fléaux. Cette barrière a des spécificités, par exemples, elle brouilles les ondes... god damn...

- autrement dit... pas de communication possible ...

Masamichi reprend.

Masamichi: les non exorcistes ainsi que certaines de nos fenêtres peuvent entrer mais pas en sortir. Je vous demande de tous vous rendre à Shibuya... mais afin de limiter les dégâts... seul Satoru Gojo pénètrera la barrière.

Mon point dans l'estomac revient, je me lève d'un coup et fixe notre directeur, pas du tout enchantée de ses paroles.

- vous n'y pensez pas ?! Laisser Satoru y aller seul est bien trop risqué ! Nous ne savons même pas qui sont nos ennemis !

Masamichi: il y a trop de non exorcistes là-bas... je ne veux pas de dégât c'est pourquoi Satoru est le plus apte à s'y rendre seul. Ce n'est pas pour rien qu'il est classe S.

- mais !

Satoru me tient la main et me sourit, je le regarde, mais... je ne peux pas m'empêcher d'être inquiète... j'ai peur .. 

Satoru: ça va aller Jun

- non... ça ne va pas aller... laissez moi partir avec Satoru dans la barrière ! Je suis aussi une exorciste de classe S ! J'ai travaillée mes sorts occultes je peux l'aider si ça tourne mal !

Masamichi: je suis désolé Hayashi. Mais c'est non. J'ai déjà composé les groupes.

Je me mets assise sur la chaise, les larmes me monte aux yeux et menace de couler, je me met à trembler.
Satoru me rapproche de lui et essaie de me calmer.

Satoru: arrête de t'inquiéter... je ne t'ai jamais vue comme ça... ce n'est pas la première fois pourtant... que je fais une mission solo

- je sais... mais ... mon 6ème sens me dit que quelque chose va se passer...

Satoru: c'est en lien avec tes cauchemars ? ... écoute... ça va aller ... je ferais attention ...

Il m'embrasse devant tout le monde, lorsque Kento toussote pour nous couper.
Je met fin au baiser mais reste collé à Satoru.

Masamichi: bien, Jun Hayashi-Gojo, Takuma Ino, Megumi Fushiguro et Kento Nanami, vous formerez un groupe et vous serez près de la sortie numéro 13 de la station de Shibuya.

Masamichi continue de former les groupes, je suis étonnée d'y voir nos élèves. Apparemment c'est pour valider leur promotion ... j'espère que tout ira bien ... je pose ma main sur mon cœur et essaie de calmer ma respiration qui est encore bien trop rapide...

Premice of a loveOù les histoires vivent. Découvrez maintenant