Marco X Ace

Chapitre 27 : Le canard en plastique bleu

Pdv Ace : 

La tête en bas, j'hurlais à plein poumons pendant que cette saleté de pigeon m'emmenait plus haut que les nuages. Il s'arrêta subitement et je passai au dessus lui : il m'avait lâché. Pendant ce lapse de temps en apesanteur, il esquissa un sourire et je compris la situation dans laquelle je me trouvais. Je vais mourir c'est certain.

La chute libre commença et mes hurlements aussi, si j'ai pas la voix cassées après ça  -et que je survis- c'est un putain de miracle. Les secondes défilèrent, et je tombais toujours. Finalement, je fus rattrapé à quelques mètres de la mer par Marco. Je rouvrais les yeux constatant que je me trouvais sur son dos.

Ace : Me prendre par les pieds pour m'emmener au dessus de l'eau, c'est une chose. MAIS ME LÂCHER DANS LE VIDE C'EST UN PUTAIN DE MEURTRE !!

Marco : Tu l'as cherché.

Ace : Si t'aimes pas qu'on te remercie alors fait en sorte qu'on te le dise pas.

Il me lança un regard.

Ace : C'était sarcastique.

Marco : J'espère bien, autrement je peux toujours appliquer ton conseil.

Ace : Ça va aller je te jure.

Il ricanait. Finalement, nous en profitions pour regarder le coucher de soleil dans les airs. C'était un mal pour un bien. Comme à mon habitude, je nichais ma tête dans ses plumes en profitant du vol. J'adorais ça, et je ne m'en lasserais jamais. Le soleil couché, nous retournâmes sur le navire sous le regard de Thatch et Izou. Ils arboraient des regards complices, comme pour nous faire passer un message. On se regarda avec Marco mais on laissa couler. Je regagnai ma cabine avant de m'enfermer dedans. Je m'écroulais sur mon lit, j'étais épuisé. Sur le dos à contempler le plafond, je repensais aux derniers jours, surtout à Marco. Plus j'y pensais et plus mon cœur s'emballait, je mis ma main sur ma poitrine par réflexe. Je ricanais, on aurait dit une collégienne qui découvre son premier amour. Je finis par me coucher et m'endormir.

Le lendemain je fus réveillé par Thatch qui m'informait que nous débarquions sur une île. J'étais prêt à l'étouffer avec mon oreiller mais cette dernière nouvelle me fis rapidement changer d'avis. Je m'élançais hors de ma cabine manquant d'écraser la banane pour courir jusqu'au réfectoire. 

Ace : MARCOOOOO !!

Je le cherchais du regard en prenant au passage de la nourriture que je m'empressais d'engloutir. Finalement, je le trouvais au bout d'une table avec Izou et Vista en train de boire tranquillement son café. Il leva la tête pour me regarder avec une tête fatiguée.

Izou : Oula, bonne chance Marco.

Vista : Bonne journée hein.

Marco : Vous êtes vaches, Ace n'est pas si terrible que ça.

Toujours en train de courir, je fonçais jusqu'à leur table en arrivant à côté du phénix. 

Ace : Marco ! Marco ! Marco ! Marco ! Marco !Marco ! Marco ! Marco ! Marco ! Marco ! Marco ! Marco ! Marco ! Marco ! Marco ! Marco ! Marco ! Marco ! Marco ! Marco !

Marco : Pitié Ace, pas dès le matin.

Izou : 'Pas si terrible' hein ?

Ace : Aller viens ! On va aller voir l'île !

Marco : De 1, je finis mon café -et dans le calme s'il te plaît- et de 2, pourquoi tu veux que ça soit moi qui vienne avec toi ? Tu veux pas y aller avec Thatch ?