Chapitre 53 : L'eternal pose

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Pdv Ace :

Je n'avais pas osé réveiller Marco. Il était toujours allongé sur le dos laissant ainsi la plaie apparente. On craignait tous une infection de la blessure mais je voulais rester confiant, quand Marco reprendra des forces il guérira avant que ça n'ait eu le temps de s'empirer. Mais pour ça il aurait fallu qu'il mange avant de s'endormir. Ça pouvait durer un moment s'il comptait se rétablir de cette manière. J'étais resté assis à coté de lui depuis longtemps maintenant, Izou et Thatch s'était postés un peu plus loin sur la plage. Ils en avaient profité pour ramener le striker avant que la nuit ne tombe. J'avais préparé un feu près de Marco pour être sûr qu'il ne prenne pas froid, les nuits pouvaient parfois être très froide même sur une île estivale.

Marco : J'étais persuadé que vous alliez finir par nous rejoindre.

Je me tournais brusquement vers lui, il s'était réveillé.

Ace : Ça va ? Tu n'as encore rien mangé.

Marco : Je t'avais pourtant dit de ne pas venir.

Ace : Tu serais peut être mort si je n'étais pas venu.

Il grogna à ma remarque.

Ace : Il va falloir te ramener au Moby Dick.

Marco : Hors de question. Demain j'en serais complètement remis. On doit absolument finir cette mission, sinon on risque de louper le coche.

Ace : Dans ce cas laisse Thatch et Izou y aller.

Marco : Je t'ai dit que j'irais mieux.

De toute façon je savais que je n'avais pas mon mot à dire. J'ose même pas imaginer si la situation avait été inversé. Il m'aurait très certainement bâillonné pour me ramener sur le navire.

Il se redressa en grognant.

Marco : D'ailleurs, merci... Je sais pas ce qu'on aurait fait si vous étiez pas arrivé.

Je lui souri en guise réponse. Il se rapprocha un peu plus de moi déposant un baiser sur la tempe.

Ace : Mange quelque chose je t'en supplie.

Marco : Si tu veux, de toute façon je n'y échapperais pas.

J'étais content que tout se soit bien fini. Ça aurait pu être bien pire en fait. L'idée même d'imaginer qu'on aurait pu passer à côté de l'île me faisait frissonner l'échine, nan c'était même inimaginable. Ma respiration s'était embalée sans que je ne m'en rendre compte. Purée je me mettais déjà imaginer le pire, je me sentais trop mal. Un frisson extrêmement désagréable parcourait mon corps dans tous les sens, j'avais envie de péter un câble.

Marco : Ça va ?

Je le regardai avec de grands yeux. Nan, ça va pas du tout.

Marco : Dis moi ce qu'il se passe dans ta tête. À quoi tu penses ?

Ace : Je me sens trop mal, j'ai envie de... Je sais même pas en fait. J'ai l'impression que tout va exploser.

Il levait un sourcil, je voyais bien qu'il comprenait pas du tout ce que j'essayais d'expliquer.

Ace : Marco, si toute cette histoire ne finit pas ça va très mal finir.

Il ne me répondis pas mais me prit dans ses bras pour me réconforter, je n'avais pas l'impression que ça me calmait mais je n'avais pas non plus envie qu'il arrête. Je soupirais une dernière fois puis m'abandonnai dans ses bras. La journée avait été longue, je me sentais partir retrouver Morphée.

Marco X AceOù les histoires vivent. Découvrez maintenant