Chapitre 55 : Adieu

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Pdv Marco :

Comme après la nuit précédente, je me réveillai en sursaut complètement en sueur, la nuit avait été mauvaise. Et toujours comme après la nuit précédente, Ace n'était pas là à mon réveil. Ce sentiment de vide me transcendait, ce n'était pas normal. En panique je me levais enfilant aussi rapidement que possible mon bas. Tout se bousculait dans ma tête mais une seule phrase ressortait en boucle : c'est pas normal. En voulant débouler de ma chambre je remarquai que la porte de ma chambre était fermée à clé, ce n'était pas normal. J'explosai en un seul coup la pauvre porte sous l'adrénaline, il était quelle heure d'ailleurs ?

J'entrai dans la chambre d'Izou et Thatch, si quelqu'un avait des explications à me fournir c'était bien eux. La poignée encore en main, figé au pas de la porte je découvrais avec horreur la scène. Ce n'était pas normal que père soit assis sur le lit seul. Je commençais à haleter, bordel que s'était-il passé ?

Barbe Blanche : Viens t'assoir auprès de moi fils.

Marco : Où est Thatch ?

Il ne népondit rien.

Marco : Je serrai les dents. Où est Izou ?

Il ne répondis toujours pas.

Marco : Je me crispai entièrement. Où. Est. Ace.

Les yeux de père se détournèrent, me faisant signe inconsciemment que la réponse à mes questions était encore irréelle pour lui. Il ne disait toujours rien. Je relâchai enfin la pauvre poignée détendant tout mon corps réalisant que ça pouvait qu'être qu'une mauvaise journée. J'allais me rapprocher de père mais je m'interrompis lorsqu'il daigna enfin parler.

Barbe Blanche : J'espère que tu t'es bien reposé.

Marco : Quel heure est-il ?

Barbe Blanche : Presque 14h maintenant.

J'avais encore une fois comaté, j'avais comme un semblant de rage en moi. Izou et Thatch devaient me réveiller pour débuter la mission une fois que l'équipage nous aurait rejoints. Mais il n'en était rien, alors ma question était : pourquoi. Elle tournait en boucle me brouillant complètement la vue. Je fus sorti de mes pensées morbides par un de mes frères de la première division.

Matelot : Père ! Oh commandant Marco je ne vous avait pas vu...

Il se tut en me voyant.

Barbe Blanche : Je t'écoute fils.

Matelot : Mais, et le commandant Marco ?

Père fit un signe de la main l'autorisant ainsi à dire ce qu'il avait à dire.

Matelot : Le... Le commandant Izou à retrouvé son corps...

Plus il avait avancé dans sa phrase, et plus le niveau de sa voix avait baissé. Comment ça un corps ? Mon sang brûla tellement que j'aurais pu griller l'île entière. Ma vue se brouilla à nouveau et l'adrénaline me monta à la tête, je devais trouver ce corps aussi. Je pris le pauvre matelot par les épaules vissant mon regard dans le sien.

Marco : Où ?

Matelot : Il détournait le regard. Près de la 13eme rue en face de-

Je ne l'avais pas laissé finir que j'étais parti en furie. Le décor autour de moi était devenu abstrait et je ne sentais plus mon corps non plus. Rien ne comptait à ce moment là. Pour gagner en vitesse je me changeai en phénix, non sans grincer des dents de douleur. Je volais, je m'empressais, je me faufilais à travers les rues percutant presque les rares personnes se trouvant sur place. À l'angle du dernier carrefour je fis mon dernier battement d'aile pour découvrir la scène macabre.

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⏰ Dernière mise à jour : Feb 01 ⏰

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