Chapitre 48 : Le Rapport De Barbe Blanche

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Récap :

Une attaque combinée des deux Marines m'échappa et la main du vice amiral effleura ma chemise. Dès cet instant, elle se figea bloquant ainsi tous mes mouvements. Au moment où cela se produisit, un clic retentit.

Marco : Que...

Vice amiral : Tu as perdu.

Je ne perdis pas espoir et balançai mes serres en sa direction pour le toucher.

Clic

Sa main toucha cette fois-ci mon pantalon ce qui le figea également. J'étais acculé.

Vice amiral : Je te l'ai dit, tu as perdu.

Merde.

Pdv Marco :

Mon corps était complètement figé à l'intérieur de mes habits, comme si ceux-ci s'étaient arrêtés dans le temps. Je n'avais pas la possibilité de m'extirper de mes vêtements sauf si je comptais me déboiter un membre ou deux.

Vice-amiral : Apportez moi des menottes en granit marin !

Commandant : À vos ordres !

Nous attendîmes quelques instants que son larbin lui rapporte de quoi me menotter. En attendant, le Marine me prit pour sa psychologue en me racontant tous les dramas de sa vie professionnelle et surtout personnelle... Il me parlait aussi de Garp... Ce que ça pouvait être barbant. Finalement nous n'attendions pas plus longtemps avant que le commandant ne revienne.

Le vice-amiral s'approcha de moi pour accrocher mon premier poignet mais je profitais de ce moment précis pour lui donner un coup de boule qui l'assomma dans la seconde, faible. Suite à l'évanouissement soudain du Marine, son fruit se désactiva. Mes habits reprirent le court du temps après un léger 'clic' les portes des cellules aussi. Le commandant, pris de panique, s'enfuit la queue entre les jambes.

Les portes ne bougeaient pas, les prisonniers ne s'affolaient pas non plus. Peut être qu'aucun d'entre eux n'avaient réellement remarqué qu'elles étaient effectivement déverrouillées. Je posais ma main sur la porte de cellule qui m'intéressais et la poussa légèrement dans un grincement insupportable.

La pièce était sombre et sale, un vrai dépotoir. On ne voyait pas le fond malgré sa petite taille mais c'était bien dans la pénombre que se trouvait le corps de mon ami, Izou.

Marco : Izou ?

Je n'entendais qu'un léger tintement de ses chaines qui trainait au sol en réaction. Je me dépêchais de rejoindre Izou me jetant à genou devant lui, je pus constater son état qui me pris au cœur. Sa peau déjà bien pale l'était désormais davantage, ses yeux peinaient à s'ouvrir et son corps portait les marques d'une lutte acharnée.

Marco : Qu'est-ce qu'ils t'ont fait...

Il ne répondit pas. Il fallait que nous sortions le plus rapidement possible de cet enfer, sans oublier Thatch, évidemment. Le temps était compté. Je pris Izou sur mon dos avant de partir de sa cellule. Nous entendions plus loin les soldats de la Marine qui commençaient à s'affoler après la fuite soudaine du commandant. Ils étaient en alerte mais nous ne fûmes pas pour autant repérés, une chance. Cependant, je devais traverser la totalité de la prison, rester incognito me paraissait plus qu'impossible. J'étais par ailleurs dans l'incapacité de me battre avec Izou sur le dos... Une seule idée me vint en tête.

Je commençais à pousser les portes des cellules pour interpeler les prisonniers. Mon plan était simple, foutre le boxon dans la prison de sorte à distraire la totalité des gardes. Nous avions menotté le vice amiral inconscient avec les menottes qui m'était au départ destinées afin qu'il ne vienne plus verrouiller les portes ou tout simplement nous rajouter un obstacle supplémentaire.

Marco X AceOù les histoires vivent. Découvrez maintenant