Marco X Ace

Chapitre 29 : Le pot de colle

Pdv Ace :

Sans avoir demandé l'autorisation à Marco, j'étais parti me laver dans sa baignoire le laissant en plan dans ma cabine, même si je savais que maintenant son avis importait peu. Le cœur léger, je me retrouvais dans l'eau tiède -mon tatouage m'empêchant de patauger dans l'eau chaude-. Qu'est-ce qu'il allait se passer désormais ? Je n'en avais aucune idée. J'étais conforté dans l'idée qu'il m'aimait. J'y pensais sans arrêt, ce qui me faisait sourire bêtement tout seul. 

Je pris finalement la décision de le rejoindre, il était déjà tard. Mon ventre gargouillait, j'avais faim alors après m'être habillé je partis en direction du réfectoire. En arrivant, Marco fut évidemment la première personne que j'aperçus. La tête dans ses rapports et ses lunettes sur le nez. Ma contemplation fut interrompue par une masse me bouchant la vue.

Ace : Pousse toi Thatch.

Thatch : Aloooors ? Ce tatouage ? Il est tout propre ?

Je le poussais d'une main pour rejoindre l'objet de mes convoitises : la bouffe (nda : Non pas Marco mes chéris). Thatch me suivait toujours même si je l'ignorais.

Thatch : Tu pourrais au moins répondre hein !

Ace : Laisse moi tranquille s'il te plaît. Et pour ta gouverne, ce tatouage est propre alors si tu pouvais éviter de le salir de ta présence, ça me ferait plaisir. Je lui souriais.

Thatch : Il leva les mains. Ok j'ai compris, excuse moi pour tout à l'heure. Tu m'en veux plus ?

Ace : Non, je voulais juste t'emmerder.

Je repartis avec plusieurs assiettes remplies pendant que Thatch me regardait, agacé. Il l'avait cherché. Je m'installai à côté de Marco et ses dossiers avec Izou et Vista face à lui. Je déposai toutes mes assiettes, excité à l'idée de manger tout ça.

Marco : Tu ne comptes quand même pas manger tout ça ?

Je lui aurais bien répliqué que vomir ça creuse, mais au risque d'attirer l'attention de mes frères, je préférais m'abstenir.

Ace : Ze manze che que ze veux (Je mange ce que je veux).

Izou : Oh pitié Ace, pas la bouche pleine.

Pendant que j'engloutissais ce que j'avais ramené, Marco me piquait de temps à autre quelques morceaux en continuant à travailler. D'ordinaire je hurlais ou plantais ma fourchette dans la main de quiconque oserait faire ça, mais étant raquetté par Marco, je ne pouvais que me taire. Ça ne me dérangeait plus. Je me sentais dévisagé par Izou et Vista. Ils nous regardaient comme s'ils avaient vu un fantôme.

Ace : Quoi ?

Izou : Tu dis rien ?

Vista : Il est devenu aveugle.

Ace : Qu'est-ce que vous racontez ?

Izou : Depuis quand tu dis rien quand quelqu'un tape dans tes assiettes ?

On se regarda avec Marco. Il était toujours aussi impassible mais lentement je tirais mes assiettes vers moi, même si j'avais un peu peur qu'il le prenne mal. Désolé Marco mais je veux pas qu'il y ait déjà des soupçons. Lui ricanait avant de terminer le dernier morceau qu'il m'avait pris en se replongeant dans son travail. Thatch nous rejoignit, à mon plus grand désarroi.

Thatch : Dis Marco, tu pourrais au moins lâcher tout ça et manger.

Marco : J'ai mangé.

Izou, Vista : Il a mangé.

Ace : Vous êtes encore sur ça ?

Vista : Marco a tapé dans les assiettes de Ace.