Marco X Ace

Chapitre 51 : Sage décision

Pdv Marco :

Pour la première fois depuis le début de cette journée je prenais un bon bol d'air frais sur le pont. J'en avais cruellement besoin, je dois dire. Cependant, et à mon plus grand regret, mon plaisir personnel fut écrabouillé par un matelot essoufflé.

Matelot : Commandant !

Marco : Je soupirais. Que se passe-t-il encore pour qu'on me dérange à un tel moment de satisfaction personnelle ?

Matelot : C'est père !

Mon expression changea. Rien que cette remarque me donnait des frissons désagréables pour mon échine. Sans plus attendre, je me retrouvais déjà dans les couloirs en direction de la cabine de père. Je me figeai. Il était debout devant les infirmières qui le suppliaient de retourner dans sa cabine.

Barbe Blanche : Gurarara, te voilà Marco.

Il s'approcha de moi, sans l'aide des murs pour s'appuyer.

Barbe Blanche : Laissez nous seuls s'il vous plaît.

Les infirmières s'exécutèrent.

Barbe Blanche : Tu as trié les rapport du mois je parie. Je suppose que tu vois où je veux en venir.

J'étais plus interpelé par ce qu'était devenu son corps depuis quelques semaines. Il paraissait à la fois fort et faible. Un entre deux perturbant. Il puisait toute sa force dans sa volonté de fer. Personne de normalement constitué ne pourrait être debout dans cet état, et encore moins tenir une conversation.

Marco : Oui effectivement.

Il s'assit dans le couloir.

Barbe Blanche : Alors tu as sûrement déjà dû prévoir un plan de contre attaque, n'est-ce pas Marco.

J'acquiesçai en simple réponse.

Barbe Blanche : Bien, je ferais mieux d'aller voir Ace dans ce cas.

Je fus surpris par sa remarque, voyant ma réaction il se justifia.

Barbe Blanche : J'ai des choses à lui dire. Par ailleurs, je ne souhaite pas qu'il participe à cette mission.

Au fond j'étais convaincu que père avait raison. Je n'avais pourtant pas essayé de raisonner Ace. Je me doutais que père avait les arguments et l'autorité nécessaire pour ce genre de situation. Il s'arrêta plus loin dans le couloir, à l'embrasure de la sortie.

Barbe Blanche : Tu sais que cette mission est bien plus suicidaire que toutes celles que nous avons pu mener, alors prépare toi bien, n'omet aucun détail. Il s'interrompit quelques instants. Pense aussi au fait que tu as plus à y perdre qu'à y gagner.

Il partit. Je restais planté là, à réfléchir au sens de tout ça. La responsabilité qu'il venait de me confier était si lourde. En réalité, je me l'étais moi-même assignée. Cette mission était nécessaire, je le savais. Ne rien faire était bien plus dangereux, pour autant, je ne voulais pas risquer la vie de mes frères face à ce traître. Je relevai la tête et continuai finalement mon chemin.

Pdv Ace :

Assis sur ma chaise de bureau, je n'avais pas encore trouvé cette fameuse motivation nécessaire pour remplir mes rapports mensuels. Où est-ce que Marco, et les autres commandants pouvaient-ils bien trouver tout ce courage ? C'était d'un barbant... Attendant qu'un miracle ne se produise, je balayais ma cabine du regard. Il y avait toujours et encore ces traces de brulures sur ce foutu mur. Il m'arrivait parfois de cacher cette partie de ma cabine, qui finalement n'en faisait plus réellement partie. Mais cette fois-ci, rien ne les recouvrait. J'avais envie de totalement les faire disparaitre, de les annihiler. Enterrer ces traces comme j'avais enterré cette partie de ma vie.