Chapitre 50 : le dominant dominé

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Pdv Marco :

Au matin, nous étions tous les deux allongés sur le dos. J'avais les mains croisé sur mon torse, l'expression troublée au même titre que celle d'Ace. Aucun de nous deux n'osaient se prononcer pour briser le silence de circonstance.

Ace : Moi j'ai bien ai-

Marco : Tais-toi.

Ace : ...

Marco : ...

Je tournai finalement le dos à Ace, encore avec cet air traduisant un traumatisme certain. Qu'est-ce qui nous avait pris ? Ou plutôt qu'est-ce qui m'avait pris ?? Cet épisode devait disparaître de nos consciences, je crois bien que mon égo ne supportera jamais que l'un de nous deux en parle.

Je sentais Ace se relever pour s'assoir. Il posa sa main sur mon épaule.

Ace : C'est pas si dramatique, moi c'est ça à chaque fois hein.

Je me retournais brusquement, consterné.

Marco : Oui mais moi je suis dominant yoi !

Ace : Et bah ? Ça fait pas de mal d'inverser les rôles ? Et d'ailleurs où sont passées les menottes ?

Je détournais le regard.

Ace : Laisse moi deviner, tu les a jetées par dessus bord...

Marco : Je ne veux plus que ça arrive, j'avais dit non.

Ace : C'est toi qui voulais baiser !

Marco : C'était à moi de t'enculer !

Ace : ...

Marco : ...

Ace se mit à rire, sûrement nerveusement, ça m'offusquait.

Marco : Ce n'est vraiment pas drôle.

Ace : Mais regarde dans quel état tu es ! Imagine si j'étais comme ça à chaque fois.

Marco : Pourtant ça y ressemble je trouve.

Ace : C'est faux.

Je levai les sourcils, il savait parfaitement que j'avais raison.

Marco : Bon aller, debout, on va manger.

Ace : C'est consternant à quel point tu passes facilement à autre chose.

Marco : C'est la différence entre un adulte et un enfant, soit toi et moi.

Ace : Ah... Eh !

Nous nous habillions très rapidement afin de rejoindre le réfectoire, le QG de Ace, devrais-je dire. À sa mine joyeuse je supposais qu'il pensait encore à cette soirée qui reste encore une énigme pour ma part. Personne n'aura vent de cette histoire, ah ça non, je vous le promet.

Je n'ai jamais été du genre bavard mais ce matin j'avoue l'avoir été encore plus que d'ordinaire. Le rapport d'hier me tourmentait encore, en tout cas suffisamment pour que je disparaîsse complètement dans ma bulle.

Izou : Marco ? Ça va ?

Thatch : Toi t'as du mal à assumer hier haha !

Namur : Fallait voir ta dégaine, t'as essayé de te déshabiller devant nous.

Joz : Ça fait du bien de te voir détendu, mais pas de voir ton cul.

Vista : À croire que tu voulais qu'on te prenne.

Marco X AceOù les histoires vivent. Découvrez maintenant