𝒀𝒐𝒖 𝒐𝒘𝒏 𝒎𝒆 𝑹𝒊𝒅𝒅𝒍𝒆 [TERMINÉ]

~Fifty-six

-"Harry."

Il se tourna vers la jeune femme, et Hermione lâcha les épaules du garçon.

-"Lilith." Il eut un léger sourire lorsqu'il remarqua qu'elle ne portait qu'une légère robe vert pastel alors que lui avait du mettre des dizaines de manteaux.

-"Vous ne devriez pas être ici. C'est dangereux."

Elle eut un soupir et s'approcha, ses mains posés sous sa poitrine comme une poupée de porcelaine.

-"On voulait rendre visite à Bathilda Tour de Sac." Hermione montra le livre qu'elle tenait. "Elle."

-"Elle e-"

Elle remarqua alors les petits yeux de ladite Bathilda la surveiller derrière ses rideaux et se tendit.

-"Bien. Mais faites tout de même attention, mon père vous recherche."

Elle fit mine de s'approcher pour l'enlacer mais lui fit passer un petit mot qu'il prit discrètement.

-"Où comptez-vous aller ensuite ?"

-"Je ne sais pas."

Hermione la regarda.

-"On t'écrira, si tu veux."

Elle la toisa.

-"Harry m'écrira."

Hermione se crispa et Harry regarda les deux jeunes femmes se toiser d'un air perdu.

-"Bon." Il tapota son manteau. "Tu restes encore un peu ?"

-"Je dois repartir."

Elle lui fit un sourire et se tourna pour repartir pendant que le garçon lisait discrètement la note.

"Bathilda n'est pas Bathilda."

Il fronça les sourcils, ne comprenant pas.

-"Allons-y." Hermione lui prit la main et ils entrèrent dans la maison de Bathilda tandis que Lilith les observa un instant de loin, avant de transplaner.

-"Père."

Elle s'abaissa le plus possible et il releva son menton avec ses doigts, dans la forêt.

-"Ma chère fille."

Elle se releva et redressa son dos tandis qu'il replaçait ses cheveux ébène d'un air insatisfait.

-"Que me vouliez vous ?"

-"Ton amitié avec Harry Potter va m'être utile."

-"Je pensais qu'elle l'était déjà, je vous donne les informations que je récupère."

-"Bien sûr." Il eut un sourire et la tourna pour qu'elle admire le soleil qui se couchait lentement sur l'horizon, dans une forêt inconnue. "Mais, vois-tu, j'en aurai besoin d'une autre manière."

-"Laquelle ?"

-"Tends-lui un piège."

-"Je ne-"

-"Merope." Il la regarda. "Je sais que tu t'attaches facilement aux vies, et que tu es quelque peu sensible." Il sembla déçu et elle baissa le regard. "Mais fait ça, et tu auras droit à une question, celle qui te brûle les lèvres."

-"Et vous y répondrez franchement ?"

-"Bien entendu, je ne suis pas un menteur." Il eut un rire et elle eut un tremblement de sourcils avant de s'incliner de nouveau.

-"Bien, Père."

-"Bien."

-"Puis-je vous la poser maintenant ?"