Rendre justice et avoir le sentiment d'avoir établi la paix est l'uns des sentiments les plus gratifiante que nous puissions ressentir. Ce sentiment inexplicable que nous avons lorsque l'on sait qu'une bonne action a été faite. Mais si nous pensions rendre justice alors que nous avons fait l'inverse ?
Quelles en seront les conséquences ?
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Hice :
Flashback :Cinq ans plus tôt :
Me voilà debout devant la juge auprès de mon avocat. J'attends que la sentence se mette à tomber lorsque la juge prend la parole suite à ce silence qui me paraît interminable :
- La décision est prise. Monsieur Hice Suarez, vous êtes inculpés pour huit ans de prison avec sursis pour avoir tué Milo Martez.
Elle frappe son marteau scellant sa décision. Mon coeur se ferme. Mon avocat ferme les yeux défaitiste et moi je sers le poing, fou de rage.
La policière qui m'a inculpé est dans le fond de la salle. Ainsi je me tourne vers elle. Cette dernière me sourit avec un sourire plus que satisfait. C'est à cet instant précis que je me jure à moi-même, lors de ma sortie que je me vengerai.
Croyez moi. Et elle s'en mordra les doigts.
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Cinq ans plus tard :
Tac, Tac, Tac.
Le marteau en fer tambourinant sur la porte de notre cellule me fait grogner.
Pourquoi faire autant de bruit ? C'est le matin, bordel.
Un garde de la prison ouvre notre porte et me lance des habits de rechange.
- Aller Suarez c'est ton jour de sortie dit ce garde mauvaisement.
Il se fait un malin plaisir pour ma sortie de me réveiller dans les règles de l'art. Je le regarde amèrement ne pouvant rien faire d'autres. Ma nervosité me dirait de le frapper mais mon cerveau me dit de ne pas le faire afin de ne pas rester quelques mois de plus ici. Déjà que je devais rester trois ans de plus, mais pour "bonne conduite", ils ont réduits ma peine. J'ai juste fait en sorte de ne pas me montrer lorsque les gardes étaient dans les parages dans le but d'attaquer mon plan le plus tôt possible. Alors ça serait dommage que je reste plus longtemps juste pour avoir cédé à ma nervosité.
- Pressé de sortir ? me demanda mon codétenu.
J'observe le lit en face du mien pour observer Guillo, tout en m'habillant.
- Oh que oui.
Non pas pour les raisons qu'il pense. Il doit surement se dire qu'à ma sortie, je vivrai pleinement ma liberté, partant surement loin d'ici. Mais c'est bien tout le contraire. J'en ai rien à foutre de rester ici, n'ayant eu que pour habitats différentes cellules au cours de ma vie. Mais parce que cette femme, elle qui m'a inculpé pour être l'auteur de ce crime, qui n'était tout simplement pas moi, va s'en mordre les doigts.
J'aurai sincèrement tué mon meilleur pote ? Quel enflure ferait ça ?
Le jour où je suis arrivé dans cet prison, j'ai commencé à songer à une vengeance que même Lucifer n'aurait pas eu idée. Passant de toutes sortes de tortures psychologiques possibles. Mais finalement j'ai trouvé bien mieux.
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Vengeance
RomantikVengeance, ce sentiment irrévocable de répondre à une souffrance que l'ont nous as infligés. Quelle souffrance est plus dure à supporter ? La douleur physique, blessé ? Ou la douleur psychique que nous ressentons face à un individu qui nous as tra...