Une semaine plus tard :
Voilà plus de sept jours que je ne l'ai pas revu. Sept jours qu'il a disparu de la surface de la Terre. Sept jours sans aucune interruption de sa part depuis l'événement au Ritz. Son absence a un effet différent de celui d'il y'a un mois même si j'aimerai penser le contraire. Je ne devrai pas autant m'en faire pour lui. Je le sais.
J'ai essayé de lutter contre l'envie d'aller le voir mais une question me taraude l'esprit : Qu'à-t-il pu lui arrivé ?
Je me rappelle, la fois où il était venu chez moi pour sa plaie pissant du sang dans mon hall. Il est venu après avoir reçu un couteau dans le ventre. Il y'a de fortes chances qu'il ne soit pas parti à l'hôpital pour une balle dans la jambe.
Étrangement, je m'inquiète pour lui. Son silence est bien trop long.
Peut-être parce que je lui en doit beaucoup avec ce qu'il a fait pour ma sœur ? Ou peut-être que ces derniers jours ont étés tellement calme et que je n'étais pas habituée à ne pas le voir aussi longtemps ?
J'ai sincèrement des neurones qui ont éclatées.
Malgré ça, quelque chose à l'intérieur de moi m'a ordonné d'aller voir si il allait bien. Si il allait mieux, il serait sûrement revenu non ? Peut-être qu'il ne veut tout simplement pas me voir ? Ça se tient.
Ma sœur, elle, est restée à la maison toute cette semaine et ça m'a fait un bien fou. Ma mère nous as appelé tous les soirs, se portant plutôt bien d'après ses dires. Même si elle allait mal, elle ne nous l'auraient pas dit. Pour ne pas qu'on souffre. Tout au long de cette semaine Mia a du expliqué son absence à son travail. Elle a prétexté avoir attrapé la crève. Elle se voyait mal dire qu'un dégénéré mental l'avait prise en otage. Elle a fait des allés retours chez elle afin que Fred puisse également passer du temps avec sa copine.
Cette semaine a été paradoxale. Entourée d'amour et de compagnie quelque part à l'intérieur de moi, quelque chose n'allait pas. Mia m'a encouragé à partir le voir a de nombreuses reprises. Et après avoir lutté de nombreuses fois, me voila le pied sur l'accélérateur en direction de chez lui. Je sais pourquoi j'agis comme ça même si la vérité est dur à accepter. Je l'aime bien.
Quelque part, aussi nulle soit cette pensée, je me réconforte à me dire que mon statut de flic est momentanément suspendue et que techniquement ce n'est pas aussi grave d'aller le voir. Mais la réalité me rattrape rapidement.
C'est du pareil au même.
En parlant travail, Steve Conors a affirmé à Freddy lors d'un appel téléphonique, que je recevrai un courriel demain au plus tard afin de pouvoir retourner au travail. Freddy a su se montrer cette semaine par des visites, des coups de fils et des messages.
La tête dans les pensées, je me concentre à nouveau sur les alentours et reconnais sa ruelle puis rapidement sa maison. Je me gare et souffle un bon coup.
Suis-je réellement entrain de faire ce que je pense ? pensais-je en marchant vers sa porte.
Je toque sans même réfléchir plus que je ne l'ai fait sur la route et ces précédents jours. Aucune réponse. Je toque une deuxième fois et le résultat se voit être le même.
Apparement même le hasard me pousse à me dire que ce n'était pas une bonne idée de venir. Mais mon inquiétude se double d'autant plus.
Lorsque je m'apprêtais à taper une troisième et, sûrement, dernière fois, la porte grince me prouvant que quelqu'un vient de l'ouvrir. Me voici donc face à Éric. Il me regarde en souriant avant de prendre la parole :
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Vengeance
RomanceVengeance, ce sentiment irrévocable de répondre à une souffrance que l'ont nous as infligés. Quelle souffrance est plus dure à supporter ? La douleur physique, blessé ? Ou la douleur psychique que nous ressentons face à un individu qui nous as tra...