Chapitre 9 : Mystérieux justicier

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Conscience : Je ne serai comment dire mais ce jeu me plait fortement.

Eh bien tu es la seule.

Il se met devant moi et me regarde dans les yeux. Il se penche pour ce que je pense, me faire la bise mais au lieu de ça, il embrasse délicatement le bas de mon oreille avant d'annoncer :

- Bonne nuit à toi Éna.

Face à ce contact, mes yeux se ferment instantanément. Des frissons me parcourent le corps. Mais ses pas sur le sol me ramène rapidement à la réalité.

J'ouvre la porte ne dit rien tout en évitant son regard. Lorsque son corps est entièrement à l'extérieur de mon appartement, je ferme la porte. Je reste encore quelques secondes devant cette dernière réalisant ce contact on ne peut plus exquis.

Conscience : Rappelle le.

Puis quoi encore ?

J'éteins par la suite la lumière de l'entrée et pars dans ma chambre. Arrivée, je me change et m'allonge sur mon lit. Passant la couette au dessus de mon corps, je défais mon chignon et pose délicatement ma tête sur mon oreiller.

Pourquoi est-il venu chez moi ?
Pourquoi n'est-il tout simplement pas parti chez quelqu'un d'autre pour se faire soigner ?
Ou à l'hôpital ?

Tout simplement comme quelqu'un de normal.

Conscience : Mais il n'est pas comme les autres.

Ça tu l'as dit.

Lui demander d'arrêter d'être mystérieux serait comme lui demandait d'arrêter de respirer. C'est vital pour lui j'en ai l'impression.

Je souffle légèrement et me laisse emporter par les bras de Morphée.

Lendemain : Vingt heures dix.

Ma journée ne s'est résumée qu'a télé et manger. Rien de transcendant. Me préparant doucement pour aller au poste je suis coupée dans mon élan par mon téléphone. Je regarde le destinataire.

Freddy.

Appel téléphonique :

- Comment tu vas ?

- Vient dès que possible. Un homme vient de tuer une femme sur la troisième et on manque de personnel me dit-il rapidement.

- J'arrive dis-je sans tarder.

Fin de l'appel téléphonique.

Je prends ce dont j'ai besoin, clefs de voiture, portable, cigarettes. J'étais censée être de nuit aujourd'hui mais le devoir n'attend jamais. Je descends rapidement, monte dans ma voiture et roule le plus vite possible au poste, tout en respectant le code de la route, évidemment. À destination, je rentre rapidement et Freddy m'accueille avec un rapport détaillé des événements.

- Un homme, la vingtaine, a été vu sur la troisième avenue avec une femme dans une ruelle qui criait qu'on l'agressait. Une passante a vu que quelque chose de louche se tramait et a eu le réflexe d'appeler la police. L'agresseur a remarqué et a tiré sur cette passante. Elle s'appelait Lena Bituane. Il est en fuite et nous devons le retrouver avant qu'il ne fasse sûrement plus de dégâts. On a un portrait robot fait pour la femme qui a réussi à se tirer d'affaire.

Mon instinct se réveille instantanément. La féministe en moi se doit de retrouver cet agresseur. Cet ordure finira en prison.

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