Chapitre 43 : The Sunken Forest

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Tout en dévalisant les escaliers afin de le rattraper, le gala battant toujours son pleins, je vois Puerte au côté de Nino l'air plus qu'hors de lui. Remarquant ma présence dans l'escalier, malgré son état, je crois qu'il me mime un « bonne chance ».

Ils ne nous suivent pas sûrement parce qu'ils savent que la mafia n'est pas convié à l'arrestation d'Alessio.

Je ne prends pas la peine de relever son comportement, quelque peu sympa, en courant presque vers lui à l'allure furibonde à laquelle il marche.

Qui aurait cru qu'une conversation aussi anodine entre Alessio et moi il y'a plus de cinq ans, maintenant, m'aurait permise d'avoir réponse sur une enquête ?

Alessio nous a fait tourné en bourrique pendant tant de temps. Déjà que ma fierté en prend un sale coup de le savoir alors H, à la fierté, bien plus grande que la mienne, doit être décuplée fois cent.

Rentrant dans sa voiture, d'une rapidité qui m'en donne presque un vertige, nous arrivons très rapidement voire même trop rapidement à l'hôtel en fonction des limitations de vitesse autorisés. Arrivée sain et sauf devant ce denier, H ne dit pas un mot tout en garant sa voiture d'un geste bref. Ce qui, par conséquent, nous offre un klaxon d'une voiture derrière nous.

Ça commence bien.

Nous ne cherchons pas plus longtemps et montons rapidement à nos chambres respectives. H et moi dans l'ascenseur dans un silence pesant de haine les portes s'ouvrent à mon étage. Je sors à toute vitesse, passe mon badge dans le lecteur et range mes affaires à la vitesse de l'éclair.

Je me souviens alors du numéro qu'Eric m'a donné.
De l'appeler qu'en cas d'urgence.

C'est le moment.
Il doit être informé et y être avant nous.

Il ne nous échappera plus.

Le dossier qu'Éric m'avait fait, posé sur ma table de chevet, je le prends et l'ouvre afin d'y voir les chiffres qu'il m'avait écrit. Je prends le téléphone fix de la chambre et compose le numéro.

Une sonnerie.
Deux sonneries.

Appel téléphonique :

- Éna c'est toi ? affirma la voix d'Éric confus.

Heureusement que le décalage horaire fait qu'il n'est pas plus tard que quinze heures à New York.

- Oui. Tu m'as dit de t'appeler sur ce numéro en cas d'extrême urgence. Eh bien ça en est une.

Tout en lui affirmant mes propos, je range mes habits en boule dans ma valise.

- Alessio n'a pas quitté le sol américain. Il est toujours à New York. Plus précisément à The Sunken Forest.

Je peux sentir la voix d'Éric gravir.

- Bien. J'y serai quand vous arriverez. J'appelle les flics que je peux pour les informer et les placer.

- Appelle aussi la troisième avenue. Informe Freddy que c'est moi qui t'envoies. Ils seront avec nous.

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