Vengeance

Chapitre 27 : Nouvelle étonnante

Cette fois-ci je ne réfléchis pas plus longtemps et passe le pas de la porte rapidement. C'est alors qu'une scène tout simplement surréaliste me fait face me coupant la respiration.

L'homme qui me semble être celui qui m'a bousculé il y'a quelque secondes passe les menottes à un homme. Azid est par terre le nez et l'arcade en sang. Un homme prend rapidement en charge Azid sûrement pour l'emmener à l'hôpital.

- Damien Salomon vous êtes en états d'arrestations pour coup portés sur policier. Tentative d'homicide. Collaboration avec la mafia. Vente de stupéfiants. Tout ce que vous pourrez dire sera retenus contre vous auprès de la justice. Si vous ne pouvez pas vous payez un avocat, un avocat d'office vous sera donné.

L'homme qui m'a bousculé était donc un flic. Je tourne la tête et voit Éric tenir l'épaule d'H. « Tentative d'homicide ». Le coup a été porté sur lui. Et sûrement sur d'autres.

- Où est Mia ? Mia ? Mia criais-je à la mort.

Les hommes se tournent vers moi et je regarde dans chaque cabine des toilettes.

La première ? Aucune trace.

La deuxième ? Même chose.

Troisième ? Également.

- Éna ? Éna affirme ma sœur derrière mon dos.

Je me tourne vers la voix et voit Mia sous le lavabo. Je cours vers elle, m'accroupit à sa hauteur et la prend dans mes bras comme si ma vie en dépendait. Mon Dieu. Son corps tremblent. Ses jambes. Ses bras.

Je me décolle délicatement d'elle quand je comprends que le fou qui s'est fait arrêté est la raison de l'état de ma sœur.

- Ce malade à porte une arme sur moi. Il a posé une arme sur ma tempe répéta-t-elle en état de choc.

Elle éclate en sanglots et je la prends à nouveau dans mes bras.

J'aurai du la suivre même dans les toilettes pensais-je.

Une tristesse et une culpabilité sans nom me ronge les veines brusquement. J'aurai du insister à ce qu'on ne vienne pas. Je savais ce qu'il se passait. Je savais que cette soirée n'était pas simplement une soirée d'Halloween mais un règlement de compte. J'aurai dû persisté. J'aurai dû.

- Tu te sens de te lever ? lui dis-je doucement.

Elle acquiesce en s'écartant doucement de moi. Je lui prends le bras afin de l'aider à se lever. Je remets ses cheveux derrières ses oreilles et lui essuie de mes pouces le mascara qui a coulé de ses yeux. Je la serre fort dans mes bras.

- Je suis désolée. Je suis désolée dit-elle.

Je m'éloigne d'elle et voit son regard se porter sur moi mais également derrière moi.

Pourquoi s'excuse-t-elle ? Ce n'est pas de sa faute.

Je me tourne vers eux et son regard, pas l'once souffrant, électrise chaque cellules de mon corps. La main d'Éric toujours posée sur la jambe d'H, sûrement pour stopper l'hémorragie, son dos posé contre le mur et ses jambes le long du sol.