Chapitre 42 : New York

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J'aimerai justifié ma connerie phénoménale par : « J'étais bien trop détendue à ce moment pour avoir pu même le remarqué » mais même cette argument ne suffit pas.

Ça m'était absolument jamais arrivé.
Absolument jamais.

Je me tourne donc rapidement afin de faire face à H, ce qui me permettra également d'être caché de William par sa carrure.

- C'est William.

Mon ton est discret mais mes pensées fusent laissant mon cerveau en bouilli.

C'est lui.
Bien sûr que c'est lui l'homme qui a aidé Alessio.

Puisque je faisais partie de la vie de l'homme que nous cherchons, même si ça me tue de le dire, William a donc mener une enquête pour être informé de ce qu'il entourait. Par conséquent il a du faire des recherches sur lui et donc tomber sur moi.

C'est lui.

H me regarde en fronçant les sourcils. J'enchaîne alors rapidement ne voulant pas plus perdre de temps.

- Hier matin il m'a appelé par mon prénom alors que je lui avais dit que je m'appelais Samantha. C'est lui le complice.

Comment j'ai pu être aussi conne ?
Bordel de merde.

Mon ton montre ma panique et mon stress.

Comment j'ai pu déconné ?
À ce point ?

Le regard d'H s'assombrit d'une atroce rapidité avant de se tourner vers William. Ce dernier qui lui a toujours cet air, qui je comprends mieux maintenant pourquoi, paniqué.

Voilà pourquoi hier matin il avait l'air étonné que je sois à ses côtés. Alessio qui se cache d'H et l'ex d'Alessio formant, presque, une équipe, ne doit laisser personne à l'air indifférent.

Assimilant mes dires et le personnage, la lueur dans les yeux d'H s'intensifie d'autant plus.

C'est parti.

Rapidement il passe le pas afin de partir dans la foule ne se cachant même pas.

William est le complice d'Alessio alors pourquoi est-il venu ce soir ?

Dans le cas contraire, ça aurait peut-être été bizarre qu'il ne vienne pas à la soirée du mois.

Toujours en marchant dans la foule, je regarde les alentours afin d'y chercher Puerte, de l'œil, qui lui est à quelque personnes devant nous, parlant avec son complice.

Je lui fais comme un signe de tête vers William. Le complice n'est pas celui qui lui fait face mais celui vers qui nous nous dirigeons. Pensant devoir être plus précise dans mes gestes envers Puerte, il acquiesce alors rapidement, comprenant où je veux en venir et nous rejoint dans la foulée.

William n'a toujours pas remarqué que nous nous dirigeons vers lui.

J'arrive pas à y croire.
Naples est pourtant très grand.

Quelle était la probabilité que je tombe sur son complice le même jour ?
À la même heure dans le même hôtel ?
Dans l'ascenseur de son complice ?
Peut-être que ce n'était pas une coïncidence ?
Peut-être qu'il me suivait ?
Nous suivait ?

Dire que je déborde de questions serait un demi-mot.

Sans perdre une seconde, à la hauteur du complice qu'ils doivent chercher depuis bien longtemps que moi, H le prend par le col en le coupant dans sa conversation.

Il sait qu'il vient de perdre.

Aucun échappatoire pour la fuite.
Il est prit au piège.

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