Chapitre 41 : Gala de charité

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Lendemain : Dix neuve trente-six.

Après les propos d'H, sur le gala de charité de ce soir, je me suis posée mille et une questions.

Il ne m'en a pas dit plus, se languissant sûrement, de jouer avec le mystère. Je ne sais pas qui il y aura ni même si ça a un rapport avec notre quête. Mais une chose que je sais, grâce à lui, ce que nous allions pas pour le gala en lui même mais bien pour être chose.

Quoi ? C'est encore la question que je me pose.

Suite aux événements de la veille, j'ai du lutté contre l'envie de rester avec lui la nuit dernière.

Je me voyais mal lui dire « Je peux dormir avec toi ? » c'est tout simplement ridicule et enfantin.
Et puis j'ai comme l'impression qu'H ne dort jamais avec personne.

Je suis donc montée dans ma chambre et n'en suis pas sortie de la journée afin de cogiter sur la soirée de ce soir mais également par le temps de dehors.

Il pleut.

Alors j'ai réfléchi en contemplant cette ville plus belle ensoleillée. Malgré ça, j'ai reçu l'appel promis par ma mère, hier soir me rassurant sur son arrivée en Grèce.  Nous avons parlés de nous sans parler de lui, même si je sais, qu'elle voulait en parler plus d'une fois, préférant parler de la journée que j'ai pu passé avec elle.

Et en parlant de sa personne, il n'est pas venu une seule fois. Alors étrangement, j'ai comme une sensation désagréable qui m'entoure lorsque j'y pense. C'est bizarre je sais.

Tout en étant dans la douche, je ne réfléchis pas plus longtemps, au risque d'exploser mes neurones. Je coupe l'eau, enroule une serviette autour de mon corps et sort de la salle d'eau.

Je ne suis jamais allée à un gala de charité, mais du peu que j'en ai entendu, il faut bien s'habiller. Alors une longue robe noire arbore les courbes de mon corps cachant jusqu'à mes chevilles.

Mes cheveux plaqués, des boucles d'oreilles se marient avec la couleur de mes chaussures rouges.

Sac remplit d'éléments dont j'ai besoin sont donc à leurs places. Prête, j'ouvre la poignée de la porte dans l'optique d'aller le rejoindre.

Étrangement, bon timing, sûrement, H s'y trouve, plus beau que jamais.

Un col roulé noir laisse place à merveille à sa musculature, son pantalon bleu nuit se mariant parfaitement avec son teint. Ses cheveux plaqués en arrière, une mèche, elle, sort de lot lui donnant une allure sexy.

Mon Dieu. Face à sa présence, les événements on ne peut plus tumultueux entre nous me frappent en mémoire.

Sérieux Éna tu y as assez pensé aujourd'hui.

Voyant que je l'observe depuis assez longtemps, je me reprends en me raclant la gorge. H sa main positionne le long du mur approche son visage du mien et vient y planter ses yeux dans mes iris.

C'est pas vrai.
Cette proximité.
Retenez moi de l'embrasser.

- On peut y aller ? lui demandais-je plus gênée que je ne voudrai le paraître.

Il le remarque puisqu'il sourit en coin avant de se redresser. Je prends donc l'initiative de fermer la porte après avoir éteint la lumière de ma chambre.

Nos deux pairs de pas sont le seul bruit qui dégage du couloir. L'ascenseur nous fait face mais avant d'y rentrer H prend la parole.

- Ce soir tu ne parles à personne.

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