Chapitre 39 : Chambre 167

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Sortant dans la douche après m'être essorée les cheveux je mets une robe verte pomme prêt du corps. M'arrivant à mi hauteur, je ne crains pas d'avoir froid au vu de la t'emparèrent dehors qui doit sûrement être dans les alentours de vingt degrés Celsius.

Je laisse mes cheveux au naturel et me parfume quelque peu. L'objectif de ce midi est de savoir ce qui prend à H pour être aussi dur et froid. Parce que même si il est comme ça de caractère, j'ai comme l'impression qu'un élément s'y est mêlé.

Un élément déclencheur.

Mes talons blancs rencontrent mes pieds se mariant eux parfaitement avec la couleur de ma robe. Rajoutant des boucles d'oreilles à la dernière minute, ma porte s'ouvre me laissant parfaitement le temps de m'être ma boucle d'oreille accordée à la couleur de mes talons.

Ma vie privée et l'intimité ne sont pas des choses qui
qui ont l'air de lui donner envie de toquer à ma porte apparement.

Lui, habillé de manière décontractée, toujours aussi beau, je dois l'admettre, il me scrute attentivement. Son expression faciale s'est légèrement apaisé. Étrangement.

C'était qu'une illusion ?

Je prends au passage mon sac avant que la porte ne se  ferme par ses soins. Et je ne peux m'empêcher de le questionner.

- Qu'est ce que tu avais toute à l'heure ?

Les portes de l'ascenseur s'ouvre et il appuie à l'étage de l'accueil.

Nous sortons donc hors de l'hôtel.
Où ? C'est encore la question.

- Rien affirma-t-il impassible.

Qu'il me prenne pour une conne ne passe pas, tellement. Les portes s'ouvrent et H ne peut s'empêcher de poser sa main sur ma taille. Je la lui enlève donc avant d'annoncer.

- Pas avant que tu ne m'ai dit ce qu'il s'est passé lui dis-je sérieusement.

Nous continuions à marcher avant de quitter, pour ma part, la première fois cet hôtel depuis que je suis arrivée à Naples.

- Arrête d'être aussi bornée.

- Et toi aussi cachotier lui répondis-je du tac au tac.

Sans même que je ne m'en rende compte nous nous étions arrêtés devant une voiture bleu nuit. H la contourne avant de sortir les clefs de cette dernière.

Combien a-t-il de voiture sérieux ?

Voyant que je n'aurai pas encore réponse à mes questions, je croise les bras. Je ne montrerai pas dans sa voiture.

Est-ce que je suis têtue ? Absolument.

H me regarde un sourcil en l'air, l'une de ses mains posées sur le toit de sa voiture.

- Monte dans cette voiture Éna.

J'ai également le don de l'énerver à ce que je vois. Son poing se serre légèrement.

- Pas avant que tu n'aies répondu à ma question dis-je ne bougeant pas d'un millimètre.

Il referme sa portière et se met face à moi. Nos iris se rencontrent de près pour le plus grand bonheur de cette chose à l'intérieur de moi. Et sans même que je ne m'y attende, H me porte et ma vision se retrouve a l'envers.

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