Chapitre 7 : Hasard (ou non)

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Une semaine plus tard :

Éna :

Voilà une semaine que je n'ai pas revu cet homme. Une semaine que cette soirée riche en couleurs est passée. Une semaine que j'ai cherché désespérément d'en savoir plus sur lui, n'arrivant toujours pas à réaliser ce que j'ai pu faire avec. Pour lequel je ne connais qu'une lettre de son prénom.

H.

Je n'arrive pas à croire que j'ai fait ce que j'ai fait avec un homme qui a un casier judiciaire. Je ne me reconnais pas. Jamais, au grand jamais, je n'aurai fait ça avec quelqu'un que je ne connais pas.

Mais il a cette chose tellement attractive dans les yeux que mon corps ne répond plus de lui-même lorsqu'il est là. Je perds totalement le contrôle et ce ne sont pas dans mes habitudes.

Je déteste ça.

J'ai essayé de faire des recherches sur lui mais je ne connais que très peu voire rien de sa personne. Même pas l'endroit où il habite. Dans le cas contraire, j'aurai pu remonté au bail qu'il a signé. Je sais juste qu'il a fait de la prison pour X raisons. Mais si je ne connais pas son prénom, retrouver son casier judiciaire est voué à l'échec.

Après que l'adrénaline de la soirée soit redescendue, j'ai bien compris qu'il avait une grande influence dans la boite où nous étions. J'ai ainsi essayé de chercher le quelconque lien avec lui, étant la seule piste concrète que j'ai, mais n'ai rien trouvé mise à part un nom :

"Azid Punter"

J'ai fait des recherches sur cet homme mais il est intrassable. Aucun casier judiciaire, rien. C'est un fantôme.

Suis-je réellement une bonne flic ?
N'ai-je pas entravé mes valeurs ?

Face à cette soirée, tout le long de la semaine, ces questions n'ont fait que tourner en boucle dans ma tête. Et j'en suis arrivée à une conclusion. Ce moment ne veut rien dire. C'était juste un moyen de savoir qui il était.

Conscience : Tu parles. T'as prit ton pied ma belle.

Cessons de parler de lui.

Aujourd'hui est un jour plus banal les uns que les autres. Un homme a été arrêté après avoir volé le sac d'une mamie, lorsqu'une patrouille rôdait dans le coin.

Je me demande ce qu'il s'est passé dans sa tête pour s'attaquer à une proie comme celle ci. Une mamie sans défense. Voulant juste aller faire ses courses. Heureusement pour lui, la mamie n'a pas porté plainte.

Ce détenu, Alexy Pigno, m'a dit que quelqu'un viendrait le chercher. Mais deux bonnes heures se sont sont écoulées et aucun ami n'a été vu. Le soleil s'est couché depuis une bonne heure maintenant. Je m'approche donc de sa cellule avant de lui annoncer :

- Tu vas devoir rester ici cette nuit affirmais à Alexy.

Ce dernier se lève me regardant de manière plus que mauvaise. Son regard se dirige ensuite derrière moi et un léger sourire en coin se dessine sur son visage.

- Ils sont ici me sèchement le détenu.

Ils sont ?

Je me tourne pour voir les personnes tant attendu. Je n'en crois pas mes yeux. Voilà un revenant. Une semaine que je ne l'ai pas vu et le voilà, rentré au poste où je travaille. Un homme se trouve à ses côtés.

Je pars donc à l'entrée et H me regarde tout en souriant en coin. Cet homme mystérieux est de retour j'en ai l'impression.

- Je suis ici pour venir payer la caution d'Alexy Pigno dit l'homme au côté d'H, étrangement anxieux.

VengeanceOù les histoires vivent. Découvrez maintenant