Éna :
Lendemain : Quinze heures six.Actuellement me préparant pour aller au travail, je me fais une joie de retrouver mes coéquipiers. Mon métier m'a manqué. Ils m'avaient manqués. Ma journée ne s'étant résumé qu'à penser au travail que j'allais pouvoir effectuer ce soir, sans gêne particulière, ma porte se met à toquer. Je regarde cette dernière tout en fronçant les sourcils. Je n'attends pourtant personne.
Et si c'était lui ? m'empêchais-je de penser.
Je reviens rapidement à la réalité.
C'est impossible que ça puisse être lui. Voyons la vérité en face. Il ne serait pas aussi culotté.Je regarde dans l'œillet et voit quelque chose qui coupe ma respiration de manière instantanée. C'est pas vrai. Qu'est ce qu'il fout ici ?
Taille moyenne, barbe toujours taillée, son fameux grain de beauté au niveau du front. Il a quelque peu prit en masse musculaire du peu que l'œillet me permet de voir de sa personne.
Devrais-je lui ouvrir ?
Est-ce une bonne idée ?Alessio est ici.
Mon ex.Pourquoi venir maintenant ? Après cinq longues années sans apparition ? Ça n'a pas de sens.
Avant même que je ne prenne une décision, l'homme que je n'ai pas vu depuis une éternité prend la parole :
- Je sais que t'es ici Éna. Y'a ta voiture en bas.
Il se souvient donc de ma voiture ? Eh merde. Je souffle un bon coup avant de lui ouvrir la porte.
- Qu'est ce que tu fais ici Alessio ?
Je le regarde, cet homme face à moi. Cet homme est parti vivre en Italie du peu que je sais de sa nouvelle vie et j'ai comme le sentiment que sa venue n'est pas anodine.
Il me scrute attentivement de haut en bas.
- Waw Éna tu es plus belle que jamais.
Il est sérieusement entrain de me draguer ? Je rigole amèrement. Qu'est ce qui tourne pas rond chez lui ?
- Qu'est ce que tu veux ? lui demandais-je sévèrement.
Je le fusille du regard.
Je ne vais pas me montrer aimable. Pourquoi devrais-je l'être ?
Certes notre histoire est du passé et je n'ai d'ailleurs plus aucune rancoeur envers lui je n'ai strictement plus rien à lui dire. On a plus rien à se dire. Enfin je me suis trompée apparemment.
- Je passais dans le coin et je me souvenais que tu habitais ici.
Si je ne l'avais pas côtoyé plus de trois ans, j'aurai pu le croire. Mais son regard tourne ailleurs et son pied tape fermement sur le sol. Puis un élément essentiel me frappe vivement. Je n'avais pas encore emménagé ici après notre histoire. Et malgré le sourire qu'il me porte, je crois reconnaître que quelque cloche.
- Sérieusement Alessio ? Je vivais pas encore ici quand on s'est séparés. Comment tu sais où j'habite ?
Son corps s'affaisse criant défaite.
- Bon j'avoue. Je suis passé au poste pour venir te voir. Ton collègue, Freddy, il me semble, m'a dit que tu travaillais que ce soir. J'ai demandé ton adresse et me voici dit-il en agitant ses mains.
Je lui avais dit que j'aimerai travaillé au poste où je travaille actuellement avant qu'on se sépare. Avant que je n'apprenne qu'il me trompe. Il a donc visé juste.
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Vengeance
Lãng mạnVengeance, ce sentiment irrévocable de répondre à une souffrance que l'ont nous as infligés. Quelle souffrance est plus dure à supporter ? La douleur physique, blessé ? Ou la douleur psychique que nous ressentons face à un individu qui nous as tra...