Chapitre 3 : Dossier important

1K 71 2
                                    

Après être rentrée de cette soirée, étrange, on peut le dire, j'ai fermé les yeux quelques maigres heures. Me voilà donc en tenue de sport prêt à aller faire mon footing matinal. J'ai pensé à beaucoup de choses, choses qui a mit des bâtons dans les roues à mon sommeil.

Même si j'aimerai ne pas l'admettre, j'ai également pensé à cet homme. Le mystère qui émane de lui est très attrayant. Et savoir que son visage ne m'est pas inconnu me fruste fermement.

Où est-ce que j'ai bien pu le voir ?

Conscience : Tu te fais surement des films. Si tu le connaissais, tu l'aurais su le premier moment où tu l'as vu.

Tu marques un point. Mais je ne comprends pas pourquoi lorsque je le regarde, ses iris me sont si familières.

Je sors, le soleil se met à se réveiller doucement prêt à nous offrir un magnifique lever de soleil dans de minutes lointaines. Je trottine tout en mettant en marche ma musique et lorsque cette dernière s'active, je me mets a courir de façon plutôt régulière.

Courir m'a toujours permit d'évacuer pendant des périodes stressantes ou encore lorsque j'ai besoin de me recentrer sur moi-même. Et j'en ai bien besoin en ce moment même.

Malgré mon footing matinal, nous sommes samedi et aujourd'hui mes collègues m'ont dit de prendre un jour de repos trouvant que j'ai beaucoup travaillé ces temps-ci. Alors, je n'ai rien de prévu pour la journée. Pour mon plus grand bonheur, notez l'ironie.

Au fur et à mesure de mes pas, des pensées viennent s'immiscer à l'intérieur de moi sans même que je ne m'en rende compte. Je pense à mon père, lui, qui j'espère se repose de là où il est. Je pense à ma mère qui est actuellement en Thaïlande, buvant sûrement, un cocktail frais au bord de la plage. Je souris face à cette pensée. Je pense également à la vie que je mène et au bien fond que rendre justice me provoque.

Ce sentiment est comme une drogue pour moi. Il m'en est vital.

Mon téléphone se met à sonnerie coupant ma musique ainsi que mes pensées. Je regarde le destinateur. C'est Mia.

Ma sœur.

Je me vois être étonnée qu'elle puisse m'appeler à une heure aussi matinale. Ce ne sont pas dans ses habitudes.

Appel téléphonique :

- Comment tu vas ? dis-je la voix saccadée.

- Plutôt mal. Je ne voulais pas t'en parler pour ne pas que tu t'inquiètes pour moi. Mais il y'a trois jours, Fred m'a dit qu'il avait besoin de prendre ces distances avec moi. Depuis je n'ai pas fermé l'oeil de la nuit affirma-t-elle.

- Quoi ? Tu aurais du m'en parler lui dis-je inquiète.

- Je ne voulais pas t'embêter avec la tonne de travail que tu as. Mais résultat des courses, j'ai envie de faire la fête.

Elle est en arrêt maladie à cause d'une chute qui a cause des douleurs à son dos. Elle n'a jamais réellement eu le besoin d'être en arrêt trouvant la douleur bien assez surmontable mais son patron l'a forcé. Il ne veut pas perdre du personnel. Mais elle reprend le travail sous peu.

La solitude a du s'accaparer d'elle.

Je rigole légèrement face à son propos. Mais lui demande d'abord, de m'expliquer ce qui a poussé Fred, son copain de plus de 2 ans, à prendre cette décision.

- Il a dit que nous étions dans une routine. Qu'il avait besoin de réfléchir à ce qu'on pourrait devenir bla-bla-bla dit-elle faussement lasse.

VengeanceOù les histoires vivent. Découvrez maintenant