Chapitre 17 : Le Zag

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- Éric, je veux savoir où il dort, où il travaille. Je veux même connaître son plat préféré dis-je en le regardant.

Il hoche frénétiquement la tête.

- Compte sur moi Hice. On se voit ce soir à vingt et une heure.

Il ne m'appelle jamais H, trouvant ça, ridiculement, irrespectueux de diminuer le nom de son « sauveur des enfers ».

Azid et Clarice hochent la tête, quand à moi qui regarde un point invisible la mâchoire prête à se peter.

Comment peut-on trahir ce qui nous as forgés ?
Comment peut-on devenir ce que nous détestions le plus à une époque ?

Ce comportement est des plus ingrats et irrespectueux. Une petite remise à l'ordre ne sera pas de refus vous ne pensez pas ?

Ils savent pertinemment ce que je vais faire de lui. Ils savent de quoi je suis capable et croyez moi, personne ne veut voir ça.

Pour la santé mentale de tous et toutes.

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Éna :

- J'avais oublié ce aue ça faisait d'être dans une voiture de police dit Christian en regardant la route.

Nous voila moi à l'arrière, Christian côté passager et Freddy conduisant cette voiture de repérage faisant des rondes sous les paroles incessantes de ce nouveau.

Moi qui ai du mal à l'apprécier, son côté nombriliste n'arrange pas le tout.

Ça fait plus d'un an qu'il attendait d'avoir une réponse sur sa demande de mutation. Un an qu'il ne s'est apparement pas trouvé dans une voiture de police. Voilà donc pourquoi il est tant excité. Freddy me regarde grâce au miroir posé en hauteur. Il sourit en coin. Il sait que ma patience a des limites et que ce Christian les atteint dangereusement.

Je n'en peux plus de l'entendre parler.

- Enfin bon. Soyez prêts pour ce soir. J'ai déjà été confronté à cet endroit et croyez moi, même Lucifer n'y mettrai pas les pieds.

- Comment connais-tu cet endroit si il est décrit comme si secret ? lui demandais-je méfiante.

C'est vrai. Apparement cet endroit est secret depuis plus de vingt ans si on en croit ses paroles.

Comment donc il peut en être au courant ? Surtout un flic ?

- Un de mes coéquipiers s'est fait tué là-bas m'affirma-t-il impassible.

Il est impossible pour moi de savoir si il ment. De parler de la mort d'un collègue et rester aussi neutre me fait ressentir étonnement. Mais si il ment, il le fait très bien. Il n'a pas ces comportements que la plupart des gens qui sont dans l'optique de mentir ont. Comme regarder ailleurs, se triturer les mains, taper du pied. Mais il travaille dans la police d'après ses dires, alors il sait comment nous fonctionnons.

Freddy affirme que c'est horrible et qu'il est désolé pour lui. Moi je reste muette.

J'ai peut-être l'air insensible mais tant que je n'aurai pas réponses à mes questions, je le prendrai comme quelqu'un qui n'est pas digne de confiance. Je m'excuserai si j'ai tord. Parole d'honneur.

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