CHAPITRE 6 : Trou noir.

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Le carré VIP est assez impressionnant. Il y a plein de fauteuils en cuir, où tout le monde est installé. Des barre de striptease un peu partout, sur lesquels gesticulent des femmes assez jeunes. D'autres bougent sur certains hommes.

J'en aperçois même un snifer un rail de cocaïne sur la cuisse d'une femme. J'ai un sentiment étrange. J'arrive très bien à imaginer mon père dans ce genre d'endroit. Ça c'est sûre. Mais pourquoi vient-il ici ? Si ce n'est que pour satisfaire ses pulsions, il ne serai pas venu ici. Il ne s'en serai pas donné la peine.

Ce qui m'a le plus intrigué, c'est l'immense vitre. Avec vue sur tout l'étage du bas. Sauf que d'en bas, personne ne peut voir ce qu'il se passe. Quand je l'ai remarqué, ça m'a vraiment intrigué. Ça veut dire qu'ils peuvent nous observer en permanence.

— Mademoiselle, pouvez-vous nous apporter un scotch s'il vous plaît, m'interpelle une voix masculine.

Je souris pour lui donner mon approbation, avant de me diriger en bas. Je demande la commande à Sergio, qui paraît toujours aussi septique. Mais pourquoi ?

À vrai dire, j'ai déjà essayé de travailler. J'ai tenté plusieurs job. Et je pense que celui-ci est le moins pire. Je suis même assez étonnée des conditions dans lesquels je travaille. Je ne m'attendais pas vraiment à ça après ce que m'a dit Sergio.

Je remonte et dépose les verres sur la table basse en marbre noir. Puis, je patrouille entre les sièges comme une vraie serveuse qui attend simplement une commande. Mais en réalité j'attends juste des réponses.

Sur ce qu'il se passe ici. Sur qu'est-ce qu'ils font tous.

La plupart des discussions depuis le début de la soirée sont autour de drogue et de femmes.

Je marche toujours, et je me fais à nouveau interpeler. C'est un homme. Qui est installé à la première table que j'ai servi.

Avec lui.

Lui. Son regard est intriguant, et effrayant. J'ai remarqué qu'il ne cesse de me regarder. Avec un air impassible et froid. Aucun sourire, aucun mot quand je m'approche d'eux.

Il a l'air détestable. Sans cœur. Et affreux.

Ses cheveux bruns, presque noirs retombent sur son front. Sa mâchoire carrée est serrée. Bien qu'il est assis, il a l'air très grand et imposant.

Il porte un simple pull noir accompagné d'un jean de même couleur. Je peux apercevoir des tatouages dépassés de son cou. Je ne les distingue pas à cause de l'obscurité du lieu.

Ils me commandent une nouvelles bouteille de Jack Daniel. Que je leur apporte immédiatement. Je continue donc ma petite ronde, la même que je fais depuis quelques heures maintenant.

Je regarde mon téléphone. 4:34. Bientôt la fin de mon premier et dernier service, qui se fini dans exactement 26 minutes. Et j'ai toujours rien bordel.

J'ai prévenu Manella de mes horaires. Elles ont prévu de rester jusqu'à la fermeture, donc elles m'attendent.

J'avance entre les fauteuils et les barres de pole dance, mon sourire joviale collé à mes lèvres. Et soudain, bingo.

— Écoute. Je te propose qu'on fasse un accord Valério. Je te demande juste des renseignements sur Dyab. Joins toi à moi, et nous l'anéantirons. Et on pourra enfin s'attaquer à Vesquez. Je suis sûr qu'entre Dyab et Vesquez, la mise est grosse.

V... Vesquez..?

Ils sont uniquement deux. Tout deux sirotant du liquide ambré. Le dénommé Valério esquisse un léger sourire.

Addicted to youOù les histoires vivent. Découvrez maintenant