Addicted to you

CHAPITRE 8: Le cartel.

Point de vue : Tao/Victorio.

Ça fait déjà deux mois qu'on suit la gamine. En attendant le bon moment pour la prendre. Je m'occupe de la traquer peu importe où elle va. Je devais faire mon entrée en jeu sous une fausse identité : Victorio.

La première mise en scène, Valério a dû faire semblant de voler son sac. Et moi j'ai dû lui courir après pour le "récupérer". Première interaction.

La deuxième fois, c'était au bal. C'était assez risqué, car j'aurais pu me faire repérer à tout moment.

La troisième fois, c'est quand elle était chez son père. J'ai dû jouer de mon charme pour qu'elle monte avec moi. J'aurais pu la kidnapper à ce moment là, mais Dyab a jugé qu'il était trop tôt.

Valério
Elle arrive bientôt ? J'ai envie de pisser.

Je détourne le regard de mon téléphone pour observer Calista marcher devant moi. On est bientôt arriver. D'ailleurs, je crois qu'elle s'est rendu compte de quelque chose. Elle accélère.

Tao
Oui. Là elle tourne dans l'allée. Planque toi quelque part démerde toi.

J'observe la gosse courir dans son allée, elle ouvre la porte rapidement avant de la fermer derrière elle.

Et là, je n'ai plus rien à faire, à part attendre. Je balaye vite fait la rue du regard, voir si quelqu'un peut potentiellement observer la scène. Mais non.

Valério
Elle est montée dans sa chambre. J'espère qu'elle va vite trouver les photos parce que je te jure que je vais me pisser dessus.

Je ricane face à son message, avant de ranger mon téléphone dans ma poche. Je regarde la baie vitrée de sa chambre, jusqu'à ce que je la vois apparaître dans mon champs de vision.

À sa vue, je ne peux m'empêcher de laisser un sourire se dessiner sur mes lèvres. Encore une personne qui va souffrir car elle n'a pas les bons parents.

J'arrive à voir son visage se décomposer à la vue de "Victorio". Elle ferme les rideaux furtivement, et je ris.

À présent, c'est à Val de faire le taff. Je contourne la rue, et marche jusqu'à la classe C noir mat du jefe. Je m'installe du côté conducteur, en attendant patiemment l'arrivé de la gosse et de Val.

Je n'attends que seulement cinq petites minutes. Je vois à travers la vitre, Val porter la donzelle sur son épaule. Il contourne le véhicule pour l'installer dans le coffre, avant de venir s'asseoir à côté de moi.

— T'as intérêt à rouler vite car j'ai la vessie qui va exploser.

Je pouffe de rire avec déjà ma petite idée de quoi faire pour le faire chier.

— BORDEL JE TE JURE QUE JE VAIS TE BUTER TAO, hurle Valério.

J'ai eu la bonne idée de prendre une route de campagne, où là limite de vitesse est 30. Et où bien sûr pour une fois je les respecte totalement.

Moi ça me fait marrer. Mais apparement pas lui, car il sort son revolver de sa ceinture avant de me le pointer sur la tempe.

— Je te jure que si t'accélères pas, t'es mort sale enfoiré, rage-t-il.